Les films :
"Minuscule 2, les mandibules du bout du monde" de Thomas Szabo et Hélène Giraud, "Si Beale Street pouvait parler" de Barry Jenkins, "Une intime conviction" de Antoine Raimbault
L'invité
Olivier gourmet endosse la robe d’avocat d’Eric Dupond-Moretti dans Une intime conviction, le premier film d'Antoine Raimbault, qui retrace l’affaire Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme. Un premier film très réussi, efficace et passionnant, à la fois précis et documenté mais avec de vrais éléments de fiction comme le personnage joué par Marina Foïs, une femme persuadée de l’innocence de l’accusé et qui va venir en aide à l’avocat. Comme le dit Olivier Gourmet, la question centrale du film est cette de l'intime conviction qui en l'absence de preuves peut laisser place aux hypothèses les plus folles et aux passions humaines : "Ne pas savoir, c'est violent, ça peut vous mettre en colère, en rage. Quand on ne sait pas, évidemment l'imaginaire fonctionne..."