Par Valérie Expert et Gilles Ganzmann avec Thierry Ardisson
L’age d’or de Thierry Ardisson
L'émission du même nom que le livre "L'âge d'or de la pub" sera rediffusée sur France 3 en deuxième partie de soirée le vendredi 15 novembre.
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est Thierry Ardisson. Est-ce qu'on a besoin de vous présenter Thierry Ardisson ? Elle est mignonne. Thierry Ardisson. Bah oui, Thierry Ardisson. T-A, le Thierry Ardisson. L'âge d'or de la pub parait aux éditions du Rocher.
- L'émission du même nom sera diffusée sur France 3 en deuxième partie de soirée le vendredi 15 novembre. Je vous conseille vraiment de la regarder, parce que ça vous transporte... En tout cas, si vous avez plus de 20 ans, dans une époque qui nous a marqués. Vous dites que la pub, elle nous ressemblait, elle nous rassemblait. On les chantait, on les dansait. Oui. La pub s'intéressait aux gens. Et les gens s'intéressaient à la pub.
- Aujourd'hui, la pub... Les gens de publicité, ils font leur message très marketing, très sec. Et les gens voient bien qu'on... Parce que les gens, ce qu'ils aimaient bien, c'est que... OK, on est là pour vendre des produits. Mais ce qu'ils aimaient bien, c'est qu'on leur donne un petit supplément d'humour, d'émotion... De chansons.
- Voilà, oui. Et là, non, là, c'est que pour le... Mais il s'est passé quoi ? Parce que le marketing est arrivé quand, en fait, dans la pub ? Non, il s'est passé... C'est le marketing qui a tout tué ? C'est l'écosse-contrôleur. Ouais.
- C'est-à-dire qu'un jour, moi, je me souviens très bien... C'est eux qui comptent les coûts...
- Alors les mecs sont arrivés. Ils ont dit « C'est trop cher ». Et donc on est partis. Je veux dire, les gens qui avaient un peu de talent, ils sont allés ailleurs. Pas seulement on gagnait plus d'argent. La pub, on gagnait beaucoup d'argent. Mais là, d'un seul coup, on n'en gagnait plus.
- Tout était trop cher. Gratuit, c'est déjà trop cher. Donc voilà, ça a été fini.
- Mais ça venait des agences ou ça venait plutôt... C'est les annonceurs qui ont dit... Il y a des mecs qui sont allés voir les annonceurs en leur disant « Vous savez, quand même, votre agence, elle vous pique du blé ». On les met « Ah bon, elle me pique du blé ? Je vais vous prouver ».
- Et donc ils ont commencé... Voilà, c'est des types qui sont arrivés de l'extérieur et qui ont fait des contrôles. Oui, on prenait de l'argent. Oui.
- Ah oui, comme... On faisait vendre. Moi, avec mes spots 8 secondes, vous avez des annonceurs qui n'avaient pas de pognon pour faire de la télé, des vrais spots de 30 secondes ou d'une minute, ils étaient ravis. Parce qu'avec un spot de 8 secondes, ils passaient toutes les heures.
- Et effectivement, ça valait de l'argent, les annoncer. Oui. Et quand on pense au pub Citroën, effectivement, on évoquait Jacques Séguéla.
- C'est moi. Maintenant, je fais monsieur, en fait. Maintenant, je fais monsieur pub. Mais en fait, c'est Séguéla, le vrai.
- Sauf que Séguéla, il en a marre de le faire. Donc sur RTL, on m'a demandé si...
Transcription générée par IA