Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est Guillaume Debré, directeur général de LCI. LCI qui, grâce au changement de numérotation, va retrouver une place de choix. Va trouver une place de choix et non pas retrouver. Trouver une place de choix, celle du Canal 15, après avoir été longtemps au Canal 26, depuis le passage en gratuit. Et c'est vrai que ce n'est que Justice, que LCI, France Info, qui est un groupe d'infos qui se retrouve groupé.
- Donc vous, vous en profitez, comme d'autres chaînes, pour peut-être faire des aménagements dans la grille, des aménagements éditoriaux ? C'est une occasion pour nous de se représenter un nouveau public, un public qui n'allait pas jusqu'en Canal 26. C'est loin, la 26.
- Et donc on veut... Effectivement, on aura une nouvelle identité visuelle.
- Que les téléspectateurs pourront découvrir dès demain à 5h55, en Canal 15, avec une pulsation d'antenne plus agile, où on peut montrer à la fois élégante, parce que c'est notre positionnement, mais où on pourra continuer à faire de l'analyse et du décryptage, d'aller en profondeur dans l'analyse des sujets. Mais en même temps, on aura une rivière, c'est-à-dire un bandeau vertical, qui pourra donner les infos en continu, c'est-à-dire garder un petit peu une promesse éditoriale, où les gens sachent ce qui se passe, alors qu'on fait de la discussion, on fait de l'analyse, on fait du décryptage.
- Alors pourquoi sur la gauche et pas sur la droite ? En fait, je vous ai dit sur la gauche, ça sera sur la gauche du téléspectateur et sur la droite du présentateur. Comme ça, je répondrai pas à votre question.
- Voilà. Et toc. Qu'est-ce qui va faire qu'on va aller plutôt sur LCI que sur les autres chaînes ? Quel est votre challenge à vous, ou votre positionnement, la différence d'LCI ? Notre ADN, notre positionnement, il est très clair.
- Donner du sens à l'actualité. On vit dans un monde hystérisé, polarisé, où les réseaux sociaux diffusent des rumeurs, des fausses vérités, des vérités inconvenantes.
- Nous, tout ce que vous allez voir sur notre antenne sera vérifié, analysé, décrypté. Vous allez comprendre le monde dans lequel vous vivez.
- Et surtout, vous allez comprendre l'actualité qui affecte ce monde et la France. Aujourd'hui, je trouve que les gens ont une perte de repère.
- C'est dur de comprendre l'hystérie de Trump, l'agressivité de Poutine, le positionnement politique, la fragmentation de l'offre politique aujourd'hui.
- Nous, on veut donner du sens. Donc on va faire des choix éditoriaux. On va traiter l'actualité. On va faire venir des acteurs publics qui seront, Gilles, écoutez bien, de gauche comme de droite.
- Comme de droite. On va les faire venir. On va exposer leur point de vue. On va participer au débat public qui fait la force de notre vie démocratique.
- Je fais juste une petite parenthèse. Moi, j'ai été longtemps... Correspondant aux États-Unis. Vous avez travaillé pour CNN.
- Exactement. J'ai travaillé pour CNN et grand reporter pour TF1. Et j'ai eu la chance ou la malchance, vous déciderez, d'aller dans beaucoup de pays du monde, notamment des pays qui ne sont pas exactement des régimes démocratiques.
- Je parle de la Corée du Nord, de l'Iran, de la Syrie pendant la guerre, de Cuba. On a une chance formidable en France. C'est d'avoir un pluralisme. C'est d'avoir une liberté d'expression.
- C'est d'avoir un choix éditorial.
- Nous, on veut, sur cette chaîne, que les gens qui viennent nous regarder se fassent leur propre opinion. Et donc on va leur exposer des avis différents, de droite comme de gauche, conservateurs, progressistes.
- C'est eux qui vont décider. C'est comme ça qu'on construit notre grille. Tous les rédacteurs en chef, tous les incarnants, tous les présentateurs ont chevillé au corps cette idée de pluralisme.
- Qu'est-ce qu'on raconte et comment on le raconte, avec quelles opinions différentes on peut mettre en perspective ? Quel est le plus important pour vous, le coup de rabot économique de François Bérou ? Ou le déplacement de Poutine à tel endroit ? Ou la Russie ? Parce qu'on a eu quand même cette impression, pour ceux qui allaient jusqu'au Canal 26, que pour vous, les principales informations, elles étaient...
Transcription générée par IA