Retranscription des premières minutes :
- Et le journal de 5h nous est présenté par Clément Barguin, bonjour Clément.
- Bonjour Benjamin, bonjour à tous.
- Déterminé, méthodique et glaçant, le collégien de 14 ans qui a poignardé à mort une surveillante devant son établissement de Nogent assume pleinement son acte.
- Les autres titres de l'actualité, Clément.
- Le gouvernement dévoile son plan santé mentale, 30 mesures pour renforcer la psychiatrie et mieux prendre en charge les troubles psychiques.
- C'est un commerce parallèle qui explose, près d'une cigarette sur deux consommée en France est issue du marché noir, c'est en tout cas ce qu'affirme une étude commandée par le géant du tabac Philippe Maurice.
- Et puis Casa en route vers la liquidation judiciaire, l'entreprise d'ameublement emploie près de 700 salariés en France.
- Tout d'abord, l'adolescent soupçonné d'avoir poignardé, Mélanie, surveillante de 31 ans à Nogent, a reconnu l'effet.
- L'élève de 14 ans en garde à vue a dit vouloir tuer une surveillante, n'importe laquelle, après des remontrances qu'il l'avait visée.
- L'adolescent qui ne souffre d'aucun trouble mental n'exprime ni regret ni compassion pour les victimes.
- Un portrait glaçant dressé par le procureur de Chaumont, Denis Devalois.
- Il fait part d'une certaine fascination pour la violence et la mort.
- Ainsi que pour les personnages les plus sombres des films ou des séries télévisées.
- Il est adepte de jeux vidéo violents, sans pour autant être addict à ces jeux selon ses propres termes et selon les déclarations de ses parents.
- Il utilise peu les réseaux sociaux.
- D'une manière générale, ce jeune homme apparaît en perte de repère quant à la valeur de la vie humaine, à laquelle il ne semble pas attacher une importance particulière.
- Le collégien qui devrait être présenté un juge d'instruction de Dijon aujourd'hui, en vue de sa mise en examen, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
- Les cours reprennent aujourd'hui au collège Françoise Dolto de Nogent.
- Une minute de silence sera observée dans tous les établissements scolaires.
- Ce sera à midi.
- Emmanuel Macron lui l'a redit.
- Hier, il veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans.
- Et cela malgré les verrous techniques et politiques.
- C'est le nouveau cheval de bataille du chef de l'État qui l'a défendu hier soir au salon VivaTech.
- C'est tout à fait faisable parce qu'en fait, qu'est-ce qu'il faut pour ça ? Il faut que les réseaux sociaux...
- vérifient l'âge.
- Et ils peuvent le faire.
- Ils ont la technique d'abord.
- On a la technique par des identifiants.
- On a la technique par de la reconnaissance faciale d'identification.
- Et c'est une technique qu'on connaît et qu'on a déjà utilisée avec le fameux DSA.
- Parce que c'est celle qu'on a appliquée, par exemple, sur les sites pornographiques pour empêcher qu'ils soient ouverts aux moins de 18 ans.
- Simplement, ça les ennuie tous de le faire.
- Mais on ne va pas s'arrêter parce que c'est en fait la sécurité de nos enfants.
- Emmanuel Macron qui se donne trois mois pour mobiliser ses partenaires européens sur la question.
- Et c'est au lendemain de ce tournoi.
- C'est un drame à nos gens que le ministre de la Santé a dévoilé le plan santé mentale.
- Hasard du calendrier, Yannick Neder a présenté hier un plan pour tenter de mieux repérer et soigner les troubles psychiques, mais aussi de rendre plus attractive la psychiatrie.
- En ce qui concerne le milieu scolaire, que doit-on retenir de ce plan très attendu ? Car la santé mentale des jeunes tout particulièrement inquiète Amélie Béguin.
- Oui, ce constat posé, le ministre de la Santé veut activer tous les leviers.
- Tout se joue donc en amont.
- Il faut savoir déceler les troubles psychiques et déployer un modèle.
- Un modèle national de repérage.
- Comment ? En sensibilisant les parents et les professeurs, mais aussi en formant les soignants qui exercent en milieu scolaire.
- La détection précoce des signes passe aussi par la formation de deux adultes repères dans chaque établissement du second degré et chaque circonscription du premier degré d'ici 2026.
- Et mettre à disposition de toute la communauté éducative un kit dédié.
- Autre mesure, mobiliser les étudiants en santé du service sanitaire qui interviennent dans les établissements.
- Si formés 300 000 secouristes en santé mentale d'ici 2027, soit le double...
Transcription générée par IA