Retranscription des premières minutes :
- « Allez, très bon réveil, très bon début de journée à notre écoute sur Sud Radio, il est 5h. » « C'est radio, parlons vrai. » « Et on retrouve Laurie Leclerc pour le journal. Bonjour Laurie. » « Bonjour Maxime, bonjour à tous. » « La victoire mais la fête est gâchée de soirées de violence et de dégradation en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions. » « Les autres titres de l'actualité, une centaine de drones ukrainiens ont frappé la Russie jusqu'en Sibérie.
- « 41 avions bombardés, touchés, alors que de nouveaux pourparlers de paix s'ouvrent aujourd'hui à Istanbul. » « La réponse, des VTC après la colère des taxis. Les chauffeurs de véhicules privés sont reçus aujourd'hui au ministère des Transports. » « Et puis des orages violents dans le sud-est, mais un temps idéal en Occitanie. » « Ce pont de l'Ascension a été le top départ de la saison estivale pour professionnels et touristes. » « La victoire du Paris Saint-Germain samedi soir en Ligue des champions a donc été entachée par deux soirées de violence. » « Sa victoire sur les Champs-Elysées et au Parc des Princes, après avoir remporté pour la toute première fois un samedi soir la Ligue des champions. » « Malgré l'esprit globalement festif dans la capitale, des magasins ont été dégradés, plusieurs véhicules incendiés. » « Louis de Cagorlet, commerçants et habitants n'ont pas tous ressenti les événements du week-end de la même façon. » Les fans affluent déjà pour les célébrations au Parc des Princes.
- Hakim se dépêche d'ouvrir sa boulangerie à deux pas du stade, même si ça n'était pas prévu.
- « On a décidé d'ouvrir parce que c'est historique. Le Paris Saint-Germain a gagné l'Ligue des champions. » « Il y a des décennies qu'on attend ça. Et on a décidé d'ouvrir exceptionnellement parce qu'il y a du monde. » Aucune inquiétude pour lui au moment de l'ouverture.
- « Les alentours du parc ne nous ont pas laissé dormir. Mais sincèrement, il n'y a pas eu de problème ici. » « Je pense que c'est aussi dû à la présence policière. Alors peut-être ailleurs dans Paris, peut-être. Mais ici, pas de souci. » En revanche, pour les riverains comme Jean, la soirée a été plus compliquée.
- « Ils sont passés dans les rues en groupe, des groupes d'une centaine de types qui voulaient tout casser. » « Ils ont été canalisés par la police, apparemment. Ce ne sont pas vraiment des voyous. Ce sont des groupes d'activistes qui veulent foutre la merde. » Pareil pour Nathalia, résidente près du Parc des Princes et qui n'avait jamais vu ça.
- « Ça fait des années que j'habite dans le quartier. J'ai toujours vu un peu de mouvement. Mais comme hier soir, non. » « Comme hier soir, j'avais l'impression que c'était la guerre. Tellement ça claquait dans tous les sens. Ça hurlait. C'était affreux. » La célébration du titre mondial de 2018 avait occasionné 102 interpellations, dont 90 gardes à vue en région parisienne, soit près de trois fois moins que samedi soir.
- Et oui, puisque le bilan dans toute la France est de 563 personnes interpellées. 307 ont été placées en garde à vue.
- Il y a eu des blessés, 22 membres des forces de l'ordre, 7 pompiers et près de 200 manifestants.
- Pour le préfet de police de Paris, Laurent Nouniès, le bilan sécuritaire n'est ni positif ni négatif.
- « Non, c'est ni une réussite ni un échec. Je ne qualifierais pas ça de réussite, puisqu'on s'était quand même fixé comme objectif qu'il n'y ait pas de dégradation de commerce.
- Il y en a eu. Il y en a eu quatre, je vous l'ai dit.
- Le feu de véhicule, puis le lien qui est fait ou pas avec les incidents.
- Donc voilà, on s'était donné, moi, ma mission, celle que m'avait donnée le ministre des Etats, c'était d'éviter qu'il y ait des dégradations.
- Il y en a eu quelques-unes, donc on ne peut pas parler d'une réussite, évidemment.
- Après, on ne peut pas parler non plus d'un échec.
- Vous aviez des milliers de personnes qui sont venues pour commettre des...
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