Retranscription des premières minutes :
- Vous écoutez Sud Radio, il est 8h, c'est Radio, parlons vrai.
- Le journal de 8h, le grand 8 avec vous, Laurie Leclerc en ce jeudi 13 novembre.
- Rebonjour Laurie. Rebonjour Patrick, bonjour à tous.
- 10 ans après, 10 ans après, la plaie toujours à vif.
- Nous sommes retournés voir les terrasses visées par les attentats du 13 novembre et puis tout à l'heure un témoignage exceptionnel aussi à 8h30.
- Les autres titres.
- Les Bleus affronteront l'Ukraine ce soir, un rendez-vous qui aura un sens particulier après les explosions entendues devant le Stade de France ce soir du 13 novembre 2015.
- Boilem sans salle libérée, graciée par le président algérien, des négociations menées par l'Allemagne alors que Paris et Alger sont en plein conflit diplomatique.
- Et la suspension de la réforme des retraites, largement adoptée hier par les députés, mesure qui devrait bien être débattue au Sénat dès cette fin de semaine.
- On le disait, la douleur est toujours.
- 10 ans après les attentats qui ont fait 130 morts, on le rappelle le 13 novembre 2015.
- 130 personnes tuées par les terroristes, 2 victimes qui n'ont pas surmonté le traumatisme et se sont donné la mort.
- 350 personnes blessées physiquement, des milliers d'autres sont restées profondément marquées par ce soir du 13 novembre 2015 où des commandos djihadistes ont tué devant le Stade de France, au Bataclan et sur les terrasses des cafés des 10e et 11e arrondissements de Paris et aujourd'hui encore, 10 ans après, Albain Texera, ces terrasses sont des endroits où la mémoire se melte au quotidien.
- Le souvenir reste vif pour Marie-Yvonne, habitante du quartier depuis plus de 30 ans.
- Elle passe souvent devant le bar La Belle Équipe qui est resté inchangé rue de Charonne.
- Quand je passe devant le café de La Belle Équipe, il ne faut pas m'empêcher d'y penser, il y a une plaque en face et c'est vrai que ça remémore tous ces souvenirs qui remontent.
- Un peu plus loin, sur la terrasse du comptoir Voltaire, le café avec le 13 novembre dans un coin de sa tête.
- Je pense ici, les premières fois où je suis revenue, forcément j'y ai un peu plus pensé.
- Après maintenant, effectivement, 10 ans après, c'est vrai que ce n'est plus du tout quelque chose auquel je pense.
- Le café a changé, nouvelles décorations, nouveaux noms.
- Le comptoir Voltaire s'appelle aujourd'hui Les Ogres.
- Pour Sofiane, le serveur, c'était une façon d'aller de l'avant.
- C'est partout cité le comptoir Voltaire et du coup, il y a quand même un pacte sur le fait que le nom soit apparu un peu partout.
- Il y avait certains clients qui étaient présents.
- Le jour où ça s'est passé, les attentats, mais voilà, ils ne veulent pas parler.
- Un silence qui n'empêche pas la mémoire.
- À l'image de cette banderole sur la mairie du 11e, qui titre 10 ans après, Paris se souvient.
- Les hommages débuteront à 11h30 près du stade de France.
- Ils se poursuivront près de ces terrasses endeuillées avant une halte au Bataclan.
- À 18h, le jardin du 13 novembre 2015 sera inauguré dans le 4e arrondissement de Paris, près de l'hôtel du Ville.
- Et hasard du calendrier, la France affrontera l'Ukraine.
- Ce soir, on va voir.
- Au Parc des Princes, dans un match clé pour la qualification au Mondial 2026, le capitaine des Bleus, Kylian Mbappé, s'est exprimé sur cette rencontre qui sera très particulière.
- Au nom de toute l'équipe de France, au nom des joueurs, du staff et de l'ensemble des personnes, parce que je ne sais pas si tout le monde aura l'occasion d'en parler demain.
- Tout le monde sait à quel point demain est une journée spéciale.
- Pas dans le bon sens du terme.
- Donc on voulait avoir une pensée pour toutes les personnes qui ont perdu leurs proches, qui ont pu être touchées, blessées, que ce soit mentalement ou physiquement.
- On veut faire comprendre aux Français que malgré le fait qu'il y ait une qualification, la Coupe du Monde qui se joue, il y a des choses bien plus importantes.
- Et la commémoration de cette journée, qui est malheureusement historique, en fait partie.
- Et on n'est pas déconnectés de ça.
- Donc...
Transcription générée par IA