Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'affaire dans l'affaire, Stéphane Simon.
- Bonjour, bienvenue à tous pour votre rendez-vous du fait d'hiver, du fait de société, une émission que nous réalisons en partenariat avec la revue Affaires Criminelles, dont nous accueillons le rédacteur en chef.
- Bonjour Victor Lefebvre.
- Bonjour Stéphane.
- Jade Serrano également, journaliste d'investigation étano.
- Bonjour Stéphane.
- Bonjour.
- Et Jean-Marie Bordry, la voix des matinales du week-end sur Sud Radio.
- Bonjour Stéphane.
- Alors aujourd'hui, nous allons parler Maisons Hantées.
- Les demeures maudites, car parfois le rêve d'accéder à la propriété se transforme en cauchemar.
- Et c'est ce que nous raconte notre invité, Maître Bertrand Pavlic, qu'on est ravis d'accueillir, co-auteur avec Philippe Di Folco, d'un livre paru aux éditions du Rocher, qui s'appelle « Sobrement, maudites demeures ».
- Bonjour Bertrand.
- Bonjour Stéphane, et bonjour à tous les auditeurs.
- Alors, vous êtes avocat, je le disais, et vous êtes spécialisé dans les affaires immobilières.
- Vous avez eu envie de compiler 14 histoires, toutes plus drôles.
- Les intrigantes les unes que les autres, qui ont pour point commun de raconter les surprises, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, qui peuvent arriver dans une transaction immobilière.
- Tout à l'heure, on racontera l'histoire de Véronique Geoffroy, qui, elle, a fait une découverte incroyable après avoir racheté un château.
- Elle s'est rendue compte tout à fait par hasard, et bien que ce château et ses ancêtres y avaient vécu, et puis que ce château était encore plein de présence.
- Il est habité par des esprits.
- Véronique Geoffroy nous racontera tout cela tout à l'heure.
- C'est assez incroyable.
- Mais tout de suite.
- Bertrand, parlons d'une des affaires que vous racontez dans votre livre.
- C'est l'affaire de la maison au mur qui saigne.
- Et si vous le voulez bien, commençons par rappeler les faits.
- Je vous en fais le récit.
- Nous sommes le 8 juillet 1992.
- Juste après, le journal du soir de TF1 commence une nouvelle émission appelée Mystère.
- C'est la période où TF1 triomphe et fait des grosses parts d'audience, avec des programmes que certains qualifient de racoleurs.
- Un avertissement prévient les téléspectateurs.
- Toutes les histoires que vous allez voir sont vraies.
- Les témoins, les officiers de police, les scientifiques que vous entendrez ont vécu des phénomènes étranges.
- Aujourd'hui, ces mystères sont encore inexpliqués.
- Au cours d'un reportage de 15 minutes, les téléspectateurs vont découvrir l'affaire de la maison sanglante.
- Nous sommes à Saint-Quentin, une ville située dans l'Aisne à 140 km au nord de Paris.
- Septembre 1990, soit deux ans plus tôt, une petite maison ouvrière, datant des années 20, située en plein cœur d'un quartier appelé la Cité de Moulouse, va être le lieu d'une étrange affaire.
- Cette petite maison à la façade de briques, couverte de peinture blanche et haute de deux étages, abrite un couple qui vient d'avoir un bébé, la famille Bellemère.
- Lui est chauffeur routier, il s'appelle Jean-Marc.
- Son épouse Lucie ne travaille pas et reste à la maison s'occuper de leur nouveau-né.
- Dans cette vidéo, qui alterne reconstitution et reportage, les téléspectateurs découvrent que Lucie Bellemère est souvent seule à la maison et qu'elle a été réunie par son père.
- Elle a été réveillée de sa sieste en sursaut par une série de coups qui proviennent, semble-t-il, de la cave.
- Des coups répétés, insistants.
- Elle pense d'abord à des travaux de voisinage et se décide à aller frapper à la porte des maisons mitoyennes.
- Mais bien vite, les voisins lui assurent qu'ils n'y sont pour rien et qu'il n'y a aucun travaux chez eux.
- De retour chez elle, stupeur, elle découvre avec horreur des giclées de couleur rouge maculant les murs de la chambre du bébé.
- C'est un traumatisme dont Mme Bellemère ne se remet pas.
- Que s'est-il passé ? Qui peut leur en vouloir ainsi ? Le soir, son mari, dubitatif, calme son épouse pendant qu'elle nettoie les murs.
- Il raconte que cela peut être une mauvaise blague.
- Mais durant la nuit, les séries de coups reprennent.
- Le couple est réveillé et tombe cette fois sur de nouvelles giclées sur les murs mais de leur propre chambre.
- Et le phénomène va se répéter.
- Lucie convoque sa mère qui passera la nuit suivante avec eux et assiste à une nouvelle séance...
Transcription générée par IA
