Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. 5h32, notre rendez-vous quotidien. 5h32, c'est la revue de presse. Bonjour, Maxime Trouleau.
- Bonjour, Benjamin Gleize. Bonjour à tous. Bon, qu'est-ce qui fait la une des journaux ce matin ? D'abord, le retour sur ce match France-Israël hier soir.
- Le journal L'Équipe qui résume finalement plutôt bien la soirée au Stade de France. En tribune ou sur la pelouse, c'était zéro.
- Oui, avec la tête de Mike Mignon qui résume aussi un peu la soirée. Mike Mignon, le gardien des Bleus, qui fait l'amour un peu sur cette rencontre pas terrible.
- Ah bah la charnière centrale, c'était pas top. Non, c'était pas fou. Les Bleus n'ont pas fait grand-chose, d'ailleurs, nous dit l'équipe ce matin, pour égayer l'ambiance lugubre du Stade de France hier soir. Ce nul leur permet tout de même de se qualifier pour l'écart de finale de la Ligue des Nations qui n'intéresse pas grand monde.
- Bref, tellement...
- C'est tellement triste, nous dit le journal, qui revient également sur la prestation des joueurs, mais ce qui s'est passé notamment du côté des tribunes, avec ces contrôles, ces slogans et ces mouvements de foule, avec cette bagarre vers la 20e minute impliquant notamment des spectateurs portant un drapeau israélien.
- Détail, le journal L'Équipe, avec un mouvement de foule, des invectives, un slogan, puis un « No man's land » enfin créé au centre du virage, là aussi, avec un double cordon de stadier pour un retour au calme forcé.
- Qui sent très vite.
- Absolument. La bagarre a précipité, s'est déroulée sous le regard d'ailleurs oblique des nombreux responsables politiques présents, notamment Emmanuel Macron, avec, rappelle l'équipe, des moyens monstrueux pour un tel rendez-vous, notamment des forces de l'ordre.
- Certains se disent au bord du burn-out. Alors je parle pas des joueurs de l'équipe de France, je parle de nos maires à 4 jours du 106e congrès de nos édiles.
- Ils sont au bord du grand surmenage, c'est-à-dire dans le Parisien aujourd'hui en France.
- Oui, avec un chiffre qui fait froid dans le dos, Benjamin. Pour 83% d'entre eux, de nos maires, leur mandat serait usant pour la santé.
- C'est ce qu'ils disent dans une vaste étude soutenue par l'Association des maires de France, pilotée par des chercheurs du Centre sociologique des organisations, le CSO.
- Les maires qui nous disent qu'au-delà de l'usure, plus d'un sur deux reconnaît ainsi être parfois sujet à des troubles du sommeil, 51%, avec des investissements considérés comme bienfaits.
- Démusurés dans le mandat, des tensions excessives au sein de l'équipe municipale ou avec l'opposition, des attaques brutales aussi sur les réseaux sociaux et dans la presse, des querelles de voisinage à gérer, des imprévus perpétuels, des difficultés à recruter des personnels. Bref, la vie d'un maire aujourd'hui, c'est pas simple.
- 64,8% à vous-même. Pensez souvent à trop de choses à la fois. 77% estiment avoir une action pas efficace. Pire, plus d'un sur deux disent cacher souvent leurs émotions.
- C'est assez incroyable. Bonne nouvelle...
Transcription générée par IA