Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Et la revue de presse, tout de suite. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Maxime Trouleau, oui, vous avez regardé un petit peu ce qui se passe dans les journaux, les unes de la presse, avec tout d'abord un procès, on en parlait à l'instinct avec Léo, qui aura peut-être des conséquences politiques, celui des assistants parlementaires du RN. Et au cœur de ce procès, le rôle de Marine Le Pen, dont l'inéligibilité se rapproche de délibération.
- Oui, puisque le parquet vient de requérir à son encontre une peine de prison de 5 ans, dont deux fermes, 300 000 euros d'amende, et donc une peine d'inéligibilité de 5 ans, avec exécution provisoire.
- Dans ce dossier, en fait, le parquet considère Marine Le Pen, la députée du Pas-de-Calais, décideuse au centre d'un système d'une ampleur inédite, pour des montants détournés inédits, pendant une durée inédite. Voilà, le ministère public, au niveau de la Défense, n'a pas vraiment goûté les explications floues.
- Ou balbutiantes des personnes qui se sont succédées à la barre ces dernières semaines, nous dit Libération.
- Le système décrit par l'accusation, d'ailleurs, consistait à transférer, détaille le journal, un maximum de salaire permanent du parti sur des dotations publiques, en l'espèce, les fonds du Parlement européen.
- Le travail des assistants parlementaires, lui, était fictif.
- Plus exactement, il n'a jamais profité à leur employeur officiel, mais donc au Front national à l'époque.
- On ne retrouve aucun contenu, pas de notes, pas d'échanges.
- Et un rapport difficile à la vérité.
- L'argent va, au bout du compte, financer la croissance du FN et l'ascension politique de ses dirigeants successifs.
- Et qu'en pensez-vous de ces réquisitions du parquet concernant Marine Le Pen ? Est-ce que ça vous choque ? Pour l'instant, vous nous dites oui, assez largement, à 70%.
- Vous êtes très nombreux déjà à réagir et à commenter.
- Notamment Icard qui nous dit, bien sûr que non, ce n'est pas choquant.
- Tous pourris, voilà, c'est ce qu'il dit.
- Le peuple doit reprendre sa destinée.
- Il est en colère, Icard.
- On poursuit ici avec une question.
- Pour cette revue de presse, va-t-on devoir travailler 7 heures de plus gratuitement ? Oui, pour renflouer la sécurité sociale, c'est ce que proposent nos sénateurs à lire dans les échos.
- Oui, ça peut paraître étonnant, mais l'objectif, c'est toujours la même chose.
- Faire des économies à l'occasion des débats sur le budget de la sécurité sociale.
- Ils ont soutenu, nos sénateurs en commission, l'idée d'obliger les salariés à travailler 7 heures de plus par an pour le même salaire.
- En contrepartie, les entreprises verseraient alors 2,5%.
- 5 milliards d'euros de cotisations supplémentaires à la Sécu, dont les finances sont au plus mal, rappellent les échos.
- Alors, il faut qu'il y ait un débat, a insisté le président de la commission des affaires sociales, Philippe Mouillet, qui évoque également plusieurs options.
- Autre option, la possibilité notamment d'une journée de travail supplémentaire, mais aussi d'un nombre de...
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