Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 6h33. Soyez les bienvenus si vous nous rejoignez. Nous sommes le mercredi 12 novembre.
- Qui a-t-il à la une de la presse aujourd'hui ? On voit cela avec vous, Félix Mathieu. Bonjour, Félix.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Et on commence, c'était attendu, la suspension de la réforme des retraites qui arrive aujourd'hui à l'Assemblée.
- Ça fait la une des échos, mais également du Figaro.
- Enjeu vital pour le Premier ministre qui a accepté d'élargir la suspension de la réforme des retraites aux carrières longues.
- Nous rappellent les échos, un lâcher de l'Est pour satisfaire aux demandes des socialistes.
- Un vote baroque s'annonce façon puzzle à l'Assemblée, écrivent les échos, avec le PS, le RN, le Modem qui voteront pour cette suspension.
- Mais par contre, LFI qui votera contre aux côtés d'Horizon, les troupes d'Edouard Philippe, pendant que Renaissance va s'abstenir.
- Baroque, oui, on le disait, le corps nu sacrifie les retraites.
- Et offre une victoire au PS, titre le Figaro, avec un éditorial intitulé « Impardonnable ».
- Gaétan de Capelle qualifie dans le Figaro cette suspension de « faute morale et politique ».
- La Provence, de son côté, nous parle du droit au sommeil réclamé par les riverains de l'aéroport de Marignane.
- Réunis derrière un collectif, ces habitants, notamment de l'Estac, réclament un couvre-feu total la nuit dans le ciel.
- De 23h à 6h du matin, ils n'en peuvent plus de ces avions qui passent au-dessus de leur tête, même la nuit.
- Donc, 9 maires de 9 communes, Marseille, Marignane, Vitrolles ou encore notamment les Pennes-Mirabeau.
- 9 maires ont écrit une lettre au préfet pour réclamer ce couvre-feu aérien.
- Il dénonce un sommeil interrompu en permanence.
- Le problème, c'est que les vols de nuit, c'est le fret, les cargos de marchandises, mais aussi, bien souvent, les reports de vols de passagers retardés.
- Et pour ça, le dialogue est un peu compliqué avec les compagnies, notamment les low-cost Ryanair Volotea, qui sont basés sur place à Marignane et qui doivent ramener leurs avions coûte que coûte à la base, cas de retard, parce qu'il faut protéger les vols du lendemain.
- Et puis, dans le journal La Croix, un dossier en manque de soldats.
- L'Ukraine s'essouffle.
- Face à la supériorité numérique de l'armée russe, les défenseurs ukrainiens ont de plus en plus de mal à tenir leur position.
- Et en particulier, on le voit en ce moment à Prokrovsk, la force d'invasion russe dépasserait aujourd'hui les 600 000 hommes, nous dit La Croix.
- Merci beaucoup, Félix Mathieu.
- Dans un instant, vous restez avec nous.
- On va prendre la direction de Toulouse, où les agriculteurs attendent de pied ferme.
- La ferme Emmanuel Macron, qui est attendue sur place.
- Il doit recevoir, on va avoir la confirmation tout à l'heure, les différents syndicats agricoles.
- Après les propos qu'il a tenus sur le traité de libre-échange du Mercosur, qui avait beaucoup fait réagir les agriculteurs.
- Nous serons avec Jérôme Bail, figure de la colère agricole.
- Vous vous en souvenez l'an dernier.
- A tout de suite.
- .
Transcription générée par IA