Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est précisément 5h33. Et comme toujours, à cette heure-là, il est là. Il est avec nous, avec tous ses journaux, ses journaux par milliers.
- Bonjour, Maxime Trouleau. Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Oui, la revue de presse. Le rendez-vous de ce Petit Matin Sud Radio. Et on commence tout de suite par prendre la direction d'Orléans, où le maire a réussi à trouver une parade à la violence chez les jeunes. Explication à lire dans Le Figaro.
- Oui, absolument. D'ailleurs, Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, qui est d'ordinaire plus sur le flanc répressif de la délinquance, eh bien ne s'est pas passionné pour le cas d'Orléans. « Par hasard », nous dit Le Figaro, « cette ville a développé un écosystème où la prévention occupe une place centrale, un équilibre salutaire », écrit Le Figaro, « entre prévention et répression », qui la préserve, cette ville, de bien des dérives. D'ailleurs, les chiffres sont plutôt bons, détaille le journal.
- Le secret de la réussite, eh bien on le doit à un homme, Florent Montillot, premier maire adjoint pour la santé, la sécurité et la tranquillité publique.
- Lui qui a installé en 2001 un couvre-feu pour les mineurs de 13 à 14 ans, qui a pris un arrêté en 2016 contre les rôdeaux urbains.
- Lui, il est allé du côté de l'Afrique du Sud pour aller rencontrer les gens là-bas. Il s'est intéressé notamment au rôle des familles.
- Alors, côté pile, la ville dispose aujourd'hui de la première brigade cinéphile de France, des caméras en tout genre, des agents dédiés à la sécurité.
- Et côté face, donc, la prévention a pris toute sa place, écrit le journal. Les dispositifs ont fleuri.
- Il y a le carrefour des parents qui a vu passer des milliers de pères et de mères de famille depuis sa création en 2005.
- Pas moins de 500 d'entre eux ont pu profiter des cours d'alphabétisation. L'action municipale de médiation sociale repose sur des agents, des parents, donc, qui connaissent très bien les quartiers hyper motivés. C'est un reportage très intéressant à retrouver dans le Figaro ce matin.
- Allez, après Orléans, on prend maintenant la direction de Montpellier, où, face à l'urbanisme des riverains, se sont battus pour préserver un espace boisé.
- C'est à retrouver dans les colonnes de Midi Libre.
- Oui, là aussi, c'est passionnant. La mobilisation a sauvé un terrain de tennis de l'urbanisation.
- Mais c'est avant tout un espace boisé qu'ils défendent, ces riverains, du côté de Haute-Massa, dans ce quartier de Montpellier.
- Cet espace boisé où il y a donc ces terrains de tennis, des riverains opposés à la volonté de la collectivité d'annexer l'un des cours prisés par les jeunes.
- Justement, on vient d'en parler. La ville, en tout cas, voulait construire un nouveau siège pour une association.
- Le déclassement de la zone verte permettrait ainsi certaines constructions, explique Midi Libre.
- Mais au-delà de la question du terrain de tennis, il y a une demande, celle du maintien de l'ensemble de la zone verte, qui relie le lac des Garigues à la rivière Mausson, en espace boisé, classé.
- Et bien justement, les habitants ont eu gain de cause, puisque la ville a expliqué qu'ils allaient revoir l'emplacement de ces logements.
- Ils réfléchissent donc à construire cette association un peu plus loin. C'est plutôt une bonne nouvelle à retrouver dans Midi Libre.
- Et bien allez, une autre bonne nouvelle.
- Bonne nouvelle, alors.
- Ça va dépendre pour qui.
- Je n'ai pas fini ma phrase, mais effectivement, bonne nouvelle pour le gouvernement.
- C'est ça.
- Le gouvernement qui cherche des sous, qui cherche des milliards.
- Eh bien, les impôts.
- Les impôts vont faire plus recettes. C'est ce qu'on peut lire dans le Parisien aujourd'hui en France.
- Allez Benjamin, sortez votre portefeuille et votre carte bleue, puisque peut-être vous serez, comme ces nombreux Français, à devoir effectuer un petit virement supplémentaire en faveur du fisc, qui va devoir s'acquitter, ces Français, d'un reliquat d'impôts sur le revenu.
- Pourquoi ? Eh bien parce que parmi les 18 millions de Français qui payent cet impôt à la source, donc une partie non négligeable a vu sa rémunération augmenter entre-temps.
-...
Transcription générée par IA