Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32 sur Sud Radio. Je vous l'annonçais, il est là. Maxime Trouleau, bonjour.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Pour votre revue de presse, Maxime, on est en plein dans les épreuves du bac en ce moment.
- Et c'est l'occasion de parler du niveau de nos élèves, qui n'est pas terrible en français ou en maths.
- Mais alors comment l'expliquer ? Deux notes dévoilées par Le Figaro ce matin tentent de répondre à la question et essayer de trouver aussi des solutions.
- Oui, deux notes remises par le haut-commissaire à la stratégie et au plan Clément Beaune, qui sera donc remis ce 18 juin à la ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne.
- Comment expliquer la situation française, cette mauvaise situation française ? Eh bien la note évoque, l'une des deux notes évoque l'effet potentiellement nocif des écrans, mais aussi les rythmes scolaires, les pédagogies qui ne seraient pas suffisamment explicites, des programmes scolaires trop instables et peu clairs, ou encore un métier enseignant.
- Peu attractif pour les meilleurs étudiants, à commencer par les scientifiques.
- Mais elle pointe ce taux, cette note, la singularité de la formation d'enseignants qui, dans les enquêtes, se disent systématiquement moins préparés au métier que leurs homologues européens.
- Le commissaire au plan et à la stratégie fait la démonstration d'une crise structurelle.
- À la rentrée 2024, 3 200 enseignants manquaient à l'appel dans les collèges, dans les lycées et les écoles.
- En primaire, en parallèle, d'ailleurs, nous dit le Figaro, le taux de sélectivité au concours s'est largement dégradé.
- La garantie de qualité d'un recrutement est estimée à 4 candidats pour un poste.
- Sauf que dans le premier degré, seules les académies de Rennes et de Bordeaux dépasseraient ce seuil quand celles de Versailles et Créteil comptaient moins de candidats que de postes à pourvoir.
- On parle des rémunérations de postes.
- Aussi, les enseignants se disent mal payés, oui.
- Mais ces rémunérations ne peuvent être pas dégradées.
- Il faut être tenu comme cause unique de la baisse d'attractivité de ces 15 dernières années, explique le haut commissariat.
- D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez vu, Maxime, l'opération Cet été joli, lancée par le gouvernement qui va distribuer aux élèves de CM2, avant de partir en vacances, un exemplaire de l'Odyssée d'Homère, pour essayer aussi de se mettre à la lecture ou de se remettre à la lecture.
- En tout cas, sur les questions des écrans, on a notamment, c'est dans le journal Les Echos, cet article sur ces jeunes qui privilégient l'intelligence artificielle.
- Et les réseaux sociaux pour s'informer.
- Oui, le recours à l'intelligence artificielle pour s'informer émerge dans le grand public, selon le dernier rapport de Reuters Institute.
- Oubliez les JT, les flashs à la radio et les journaux papiers.
- Les médias des jeunes sont désormais les réseaux sociaux, les influenceurs et l'intelligence artificielle, selon une étude qui a interrogé plusieurs jeunes dans le monde entier.
- 15% d'entre eux, des moins de 25 ans, déclarent ainsi avoir utilisé l'intelligence artificielle pour s'informer.
- Soit plus du double de la population globale interrogée.
- C'est une tendance émergente avec cette fameuse question.
- Dis-moi, tchat GPT, donne-moi l'essentiel de l'actualité.
- Ça devient une phrase finalement couramment utilisée sur l'application.
- Voilà, autre conclusion marquante de cette étude qui ressort, c'est que les réseaux sociaux, Youtube, Facebook ou Twitter, 54% des sondés les citent dans leurs sources d'informations, notamment aux Etats-Unis.
- Et on y reviendra tout à l'heure avec un extrait du meilleur de la vérité en face, en compagnie de Jean-François Achilli.
- La question, le numérique, ruine-t-il le cerveau de nos jeunes ? On verra cela dans un tout petit instant.
- D'ici là, la suite de votre revue de presse.
- Maxime, dans la presse, on parle aussi assez largement de la guerre entre l'Iran et Israël, qui peut-être est à l'aube d'un tournant, celui de l'entrée en guerre des Etats-Unis.
- La question se pose, mais il y a encore un doute là-dessus.
- Une question que l'on retrouve d'ailleurs à la dépêche, à la une de la dépêche du midi.
- Que va faire Trump ? Oui, Donald Trump qui dit vouloir une fin réelle au conflit.
- Mais peut-il aller jusqu'à...
Transcription générée par IA