Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. La revue de presse tout de suite à 5h32. C'est avec vous, Maxime Trouleau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour tout le monde. Et on débute avec ces bombardements qui se poursuivent entre l'Iran et Israël.
- Alors cette question qui se pose dans la presse ce matin. L'Iran peut-il tenir ? Question qui fait la une notamment du quotidien L'Opinion.
- Exactement. Pilonné par l'aviation de Tsaïl depuis vendredi dernier, la République islamique tente de réorganiser ses forces pour contrer la campagne militaire de son ennemi.
- Alors les durs du régime iranien, comme écrit L'Opinion, appellent à se retirer notamment du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, mais également carrément de se doter de l'arme atomique, mais aussi à fermer le détroit d'Hormuz pour paralyser le marché mondial de l'énergie.
- Ça, ça ne pourrait pas plaire aux États-Unis d'ailleurs.
- En tout cas, jour après jour, Tsaïl étant sa campagne, affirme avoir détruit par nom un tiers des lanceurs de missiles iraniens CF-35.
- Ces avions de combat américains notamment ont pris le contrôle du ciel, nous dit L'Opinion.
- Le régime iranien peut-il s'écrouler ? Ça, c'est le titre du quotidien Le Parisien aujourd'hui en France.
- L'effrayante engrenage, ça, c'est le titre pour la dépêche du Midi, cette guerre entre Israël et l'Iran.
- Et puis, tiens, cette déclaration assez intéressante.
- David Rigou-Lerose, un chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique qui analyse.
- On ne peut pas faire disparaître le progrès nucléaire iranien.
- L'Iran a désormais l'acquis nucléaire obtenu après plusieurs décennies de travaux.
- L'élimination de scientifiques concerne le haut du spectre, mais derrière, il y a des centaines, voire davantage de techniciens et scientifiques bien formés, qui sont très susceptibles de poursuivre les travaux engagés.
- Voilà pour la presse qui revenait longuement et largement.
- Pour ce conflit entre l'Iran et Israël.
- Et on vous fait réagir à ce propos sur une déclaration du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui fait beaucoup réagir.
- Il dit que tuer l'ayatollah Ramenei mettra fin au conflit.
- Est-ce que vous êtes d'accord avec ce que dit le Premier ministre israélien ? Vous réagissez sur le compte Twitter Sud Radio.
- Vous êtes déjà nombreux à le faire, Maxime.
- Oui, vous êtes nombreux à voter sur notre compte Twitter.
- Vous nous dites, pour le moment, non, vous n'êtes pas d'accord avec les propos de Benyamin Netanyahou.
- Non à 62%.
- Peut-être pour 13% d'entre vous.
- Et 25% ont répondu oui, tout de même.
- C'est l'une des conséquences de ce conflit, de cet embrasement au Moyen-Orient.
- En France, au Salon du Bourget, plusieurs stands de sociétés israéliennes d'armement ont été fermés, indique la Dépêche du Midi.
- Quatre stands de sociétés israéliennes spécialisées dans l'armement, fermées par le gouvernement français.
- Dans ces stands, des drones militaires, des missiles et des équipements électroniques qui étaient affichés.
- Elles ont été recouvertes de bâches noires opaques.
- Plusieurs compagnies républicaines de sécurité, les CRS, patrouillent dans le secteur pour s'assurer que ces bâches restent bien au Salon du Bourget.
- Ces fermetures sont assumées par le gouvernement français, écrit la Dépêche du Midi.
- Depuis le début, nous avons donné un calendrier clair qui a été partagé aux Israéliens, à savoir l'interdiction d'exposer des armes offensives au Salon du Bourget, notamment après les bombardements du côté de Gaza.
- La semaine dernière, d'ailleurs, le tribunal judiciaire de Bobigny avait revu...
- rejeté la requête d'associations qui demandaient l'exclusion carrément du Salon des entreprises israéliennes au nom du risque de perpétuation de crimes internationaux.
- Cette décision de l'État français suscite de vives critiques du côté de Tel Aviv.
- Et d'ailleurs, je vous le dis en exclusivité, on reviendra sur ce sujet-là.
- Ces stands fermés au Salon du Bourget, stands de sociétés israéliennes, on y reviendra avec Yannick Revelle dans sa chronique « Est-ce que ça nous concerne ? ».
- 7h20, tout à l'heure.
- À Nice, mon cher Maxime, polémique.
- Le préfet qui demande le retrait du drapeau israélien de la mairie de Nice, c'est à lire dans « Nice Matin ».
- Exactement, le préfet des Alpes-Maritimes, Laurent Othio, qui explique que ces drapeaux doivent être retirés du fronton de la mairie de Nice au nom du principe de neutralité du service public.
- Un...
Transcription générée par IA