Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32. Bienvenue ici. Vous nous rejoignez dans Le Petit Matin. Et bienvenue à Maxime Troulot. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Pour la revue de presse, c'est la presse qui revient forcément ce matin sur ce conflit armé entre Israël et l'Iran.
- Et au Moyen-Orient, une paix impossible craint le quotidien, l'opinion.
- Oui. Au troisième jour de la guerre ouverte entre Israël et l'Iran, la diplomatie est plus que jamais en échec, malgré les appels de Donald Trump en faveur de la peine, nous dit l'opinion, qui se plonge effectivement dans l'histoire pour essayer de comprendre pourquoi cette paix est jugée impossible.
- C'est ce que nous dit le journal, notamment, qui revient en 1923.
- Le dirigeant de la droite sioniste, Zev Jabotinsky, publiait alors un article intitulé « Le mur de fer ».
- Que disait-il à l'époque ? « Tant que les Arabes auront le moindre espoir de nous éliminer, ils ne reneuceront pas à cet espoir, ni pour des paroles douces, ni pour des attaques, ni pour des avantages matériels. » Alors, faute de croire en la possibilité d'une paix, il proposait à l'époque de rétablir un mur de fer, une force armée juive suffisamment puissante pour tenir en respect les Arabes de Palestine.
- Dans les années 1930, Jabotinsky, justement, avait un collaborateur du nom de Benzion Netanyahou, le père actuel du premier ministre israélien.
- Leur vision à l'époque, tragique, d'une paix impossible, autrement que par la force et celle d'une majorité aujourd'hui des Israéliens.
- Merci.
- Donald Trump, lui, qui hésite à s'engager militairement aux côtés de l'État hébreu, c'est-à-dire dans le Figaro.
- Oui, Trump, qui avait relancé les négociations sur cette fameuse question du nucléaire iranien, il a salué l'offensive surprise lancée par Israël, mais il n'a pas engagé les forces américaines aux côtés des Israéliens.
- Il hésite toujours, nous dit le Figaro, à le faire presser par Israël, notamment sur une question de livraison de bombes anti-bunkers américains.
- Cette perspective qui soulève, d'ailleurs, pas mal de craintes, des critiques des tenants de l'America First, au cœur de l'idéologie MAGA, Make America Great Again.
- Les principaux élus républicains, eux, au Congrès, ont soutenu plutôt l'attaque israélienne.
- C'est le cas du président de la Chambre des représentants, le chef de la majorité républicaine, entre autres, qui ont déclaré leur soutien sans toutefois recommander une participation directe au conflit.
- Cette division a même atteint le patingone, nous dit le Figaro ce matin.
- Et on vous pose cette question.
- La Russie doit-elle jouer le rôle de médiateur dans ce conflit entre Israël et l'Iran ? C'est ce qu'a proposé Donald Trump.
- Emmanuel Macron n'y est pas favorable.
- Et vous, on vous pose la question sur le compte Twitter Sud Radio.
- Vous êtes assez divisé.
- Vous nous dites plutôt oui ce matin, 58 %, 42 % de non.
- Il y a Jackie Bordage, alors que l'on salue, qui nous a écrit, qui nous dit qu'elle joue la médiatrice ou pas dans ce conflit.
- La Russie n'aura aucun effet sur Israël.
- Les enjeux sont trop importants pour la survie du peuple juif, nous dit-il.
- Emmanuel Macron qui, pour sa part, est sur tous les fronts, un récit dans le Parisien aujourd'hui en France.
- Oui, après une escalade au Groenland, le président français rencontrera ses homologues du G7 au Canada, non loin de là, dont le président américain sur fond de guerre entre Israël et l'Iran, sur cette immense île arctique, 4 fois plus grande que la France, rendez-vous compte.
- Eh bien, Emmanuel Macron a appelé à, je cite, « éviter toute escalade » et à la reprise des discussions pour éviter un embrasement dans la région au Proche-Orient.
- D'ailleurs, tiens, le chef de l'État réagit à cette possibilité de voir la Russie comme médiateur.
- Il n'y croit pas vraiment, nous dit le Parisien aujourd'hui en France.
- En quoi cela pourrait être possible, dit-il.
- Quant à Donald Trump, le chef d'État adresse aussi un message clair, alors que le président américain convoite le Groenland, justement, où il se trouvait, le chef de l'État, jusqu'à vouloir le conquérir militairement.
- Ce n'est pas ce qui se fait entre alliés, a réagi Emmanuel Macron.
-...
Transcription générée par IA