Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Et la revue de presse, tout de suite, dans Le Petit Matin, c'est avec vous, Maxime Trouleau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour, tout le monde.
- Et on revient sur ce drame qui s'est déroulé en Haute-Marne, à Nogent, ce collégien de 14 ans qui a poignardé à mort une surveillante devant son établissement.
- C'était au moment, d'ailleurs, de fouilles qui étaient réalisées à ce moment-là.
- Eh bien, justement, dans la presse, on y revient, puisque les fouilles de sacs d'élèves se poursuivent dans une ambiance, du coup, quand même plutôt sereine, au final.
- C'est ce que nous raconte notamment La Voix du Nord.
- Exactement. Les forces de l'ordre qui ont mené de nouvelles vérifications des sacs d'élèves hier matin près de Lille, effectivement dans une ambiance très sereine, nous dit La Voix du Nord.
- Comme d'habitude, cette présence des forces de l'ordre, elle suscite de nombreuses questions.
- Parmi les ados qui étaient présents hier matin, ils trouvent vite la réponse même.
- Une mesure normale à leurs yeux.
- Alors, ils ouvrent volontiers leurs sacs aux policiers, racontent les journalistes présents sur place, et dévoilent quantité de livres et de cahiers.
- Ces contrôles, c'est bien, observe une collégienne.
- Ça nous met juste un petit peu en retard, oui, parce qu'ici, la sonnerie sonne à 7h55.
- En tout cas, c'est d'autres préoccupations, tout de même, qu'on retrouve notamment du côté du Sud-Ouest, où les jeunes, là, jugent inefficaces ces mesures envisagées, notamment dans cette région de la France, où le meurtre d'Agnès Lassalle, violemment...
- Poignardé par un des élèves au lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz, avait, eh bien, marqué les esprits, nous dit le journal, notamment au collège Jules Ferry, à Langon, où aucune tragédie de la sorte n'est jamais arrivée.
- Oui, mais il y a déjà un élève qui m'a menacé de me planter, jure un élève de 12 ans.
- Il y a souvent des bagarres entre élèves.
- À Libourne, aussi, il y a toujours eu de la violence.
- Moi, mes grands frères me racontent qu'il y avait des bagarres dans leur collège.
- Ce n'est pas nouveau.
- En tout cas, du côté des enseignants, eh bien, ils sont sidérés.
- Après ce drame, nous dit le journal L'Union, ce n'est pas normal de ne pas oser tourner le dos à un élève, raconte l'une d'entre elles, alors qu'une minute de silence doit avoir lieu ce midi dans tous les établissements scolaires de France.
- Et hasard du calendrier, le ministre de la Santé annonce ce matin son plan santé mental.
- C'est dans le Parisien aujourd'hui en France.
- La création, notamment, de référents santé mentale dans les établissements scolaires à partir de la rentrée prochaine.
- Est-ce une bonne idée ? Un gadget ? On vous pose la question sur le compte Twitter Sud Radio.
- Ça réagit, Maxime ? Oui, à 79%, effectivement.
- Vous nous dites que ces mesures sont gadgets pour vous.
- Sur notre compte Sud Radio, notre compte Twitter, 21% de non.
- Et vous continuez de voter et de réagir également.
- Vous nous laissez des messages, on les lira dans ce petit matin.
- Gérald Darmanin, lui, veut sa loi, nous dit, l'opinion.
- Un projet sur les peines de prison dont il lance la concertation à partir d'aujourd'hui.
- Exactement. Presque six mois après son arrivée, Place Vendôme, Darmanin lance ce qu'il dit lui-même, appeler immodestement sa révolution pénale.
- Soit une profonde révision de l'échelle des peines.
- Il espère boucler fin juillet après concertation un texte court de cinq ou six articles maximum.
- Notamment sur les peines planchées, les peines minimales.
- Sur la question du sursis qui, dit-il, a correspondu à une façon de fonctionner de la justice.
- Mais ne va pas, ne va plus quand on s'attaque à des policiers.
- Un non-sens pour le commun des mortels.
- Ça, c'est ce qu'il dit sur l'aménagement des peines.
- On verra ce que ça donne.
- Ce n'est pas pour tout de suite.
- Entrée en vigueur, espérée pour janvier 2026.
- Cette question, maintenant, c'est à la une de la dépêche du midi.
- Je cite le titre qui fait la une de la dépêche ce matin.
- Et si on taxait enfin les plus riches ? Eh oui.
- Pourra-t-on boucler le...
Transcription générée par IA