Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32. C'est l'heure de Maxime Trouleau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Oui, c'est votre heure. C'est la revue de presse avec tous les journaux qui sont là devant vous.
- On commence par la mort de cette surveillante à Nogent, en Haute-Marne, la France, sous le choc. C'est le titre du Figaro.
- Oui, la scène qui s'est déroulée à quelques mètres seulement de gendarmes venus procéder alors à un contrôle des sacs.
- Très rapidement, ils ont interpellé le collégien qui a légèrement blessé l'un d'eux à la main, raconte le Figaro.
- Deux inconnus majeurs encore ce matin. D'une part, le profil de cet adolescent qui fera l'objet d'une expertise psychiatrique.
- Et puis de l'autre, ses motivations, son geste. Était-il prémédité ou non ? En tout cas, les circonstances restent floues pour l'heure. D'après les informations du Figaro, il n'y a aucun lien formel entre les contrôles de ses sacs et l'attaque au couteau.
- Elisabeth Borne a précisé que l'adolescent avait fait l'objet de deux mesures d'exclusion après avoir perturbé sa classe au début de l'année scolaire.
- On parle notamment d'un coup de poing sur un élève et l'étranglement sur un second.
- En tout cas, le choc, c'est le mot qui revient dans la presse ce matin. Le choc en une de la voie du Nord.
- La sidération pour libération. Horreur et émotion. Titre ce matin l'Est républicain.
- Cette question en une du bien public. Comment enrayer ce fléau ? Peut-être qu'Emmanuel Macron aura la réponse. En tout cas, le chef de l'État est dans le piège de l'insécurité.
- Que faire et comment en parler se pose la question. L'opinion ce matin.
- Et on vous pose cette question sur le compte Twitter de Sud Radio.
- Emmanuel Macron qui promet désormais qu'un jeune de 15 ans ne pourra plus acheter un couteau sur Internet.
- Mais est-ce vraiment applicable ? Vous votez sur le compte Twitter de Sud Radio. Ça donne quoi, Maxime ? C'est presque 100 à 0. 97 %, vous n'y croyez pas. Sur notre compte Twitter, vous êtes seulement 3 % à avoir voté oui.
- On poursuit. Le choc également à la une de l'Union. Cette fois, on parle de la mort de deux pompiers en exercice qui émeut la ville de Lens.
- Exactement. Le département et les soldats du feu de la France entière sont en deuil ce matin, nous dit le journal, après la mort de ces deux sapeurs-pompiers volontaires de 22 et 23 ans.
- Le feu a pris à une vitesse impressionnante, raconte une voisine de cette habitation dans les colonnes de l'Union.
- C'était comme un énorme micado de planchers et de poutres avec de nombreux...
- Des gravats, explique le directeur du SDIS. Ces gravats qui se sont donc effondrés sur ces deux sapeurs-pompiers.
- Hier, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est rendu sur place. Il a rendu hommage à ces soldats du feu.
- Il promet un hommage national, d'ailleurs, dont la date reste à établir.
- Dans la presse également. Souvenez-vous, la semaine dernière, à Paris, le mémorial de la Shoah et trois synagogues avaient été détériorés avec des jets de peinture verte. Eh bien, la Russie est de nouveau derrière tout ça. C'est ce qu'affirme en tout cas le canard enchaîné.
- Exactement.
- 30 au 31 mai, cinq lieux symboles de la communauté juive à Paris. Le mémorial de la Shoah plus trois synagogues et un restaurant avaient été badigeonnés de peinture verte, référence au drapeau palestinien. Eh bien, la tentative de déstabilisation a été orchestrée par Moscou.
- Elle a été même accompagnée d'une campagne numérique autour d'un faux article du Point, publié avec ce titre « Macron surfe sur la vague de l'antisémitisme » et relayé par des contrusse, notamment.
- Sur les réseaux sociaux, toujours d'après le canard, d'ailleurs, la Direction générale de la Sécurité intérieure est désormais aux trousses de Kafka et Trouba, les deux commanditaires supposés de l'opération peinture verte, membres présumés des services russes.
- L'enquête a permis en quatre jours, d'ailleurs, d'identifier les cinq membres du commando. Ils sont tous serbes. Ils ont été arrêtés.
- Ils pourraient, eh bien, avoir cinq ans de prison, une peine de 20 ans de...
Transcription générée par IA