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Macron aux Antilles : "Une image déplorable pour les Antillais" pour Lydia Guirous

Par La Rédaction

Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, était l'invitée politique du Grand Matin Sud Radio.

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Pendant son déplacement aux Antilles ce week-end, Emmanuel Macron a posé avec deux jeunes, dont un ancien délinquant. Sur la photo, l'un des jeunes fait un doigt d'honneur.

Invitée du Grand Matin Sud Radio, Lydia Guirous, porte-parole et membre du bureau politique des Républicains, s'est dit "très triste parce que, au-delà de ces images qui sont très mauvaises pour la fonction de président, [elle] pense aux Antillais. Les images qui en sortent, c'est que la jeunesse antillaise serait une population délinquante, qui se balade torse nu et fait des doigts d'honneur... C'est caricatural et stigmatisant. Les Antilles, c'est la France. Ils méritent plus de considération."

 

 

C'est triste de voir que c'est la seule image qui va rester de ce déplacement aux Antilles

"Après les images lamentables du perron de l'Élysée [pour la fête de la musique, NDLR], c'est une humiliation pour la France que ces photos circulent dans le monde entier, a poursuivi Lydia Guirous. C'est déplorable et ce n'est pas à la hauteur de la fonction présidentielle (...) C'est triste de voir que c'est la seule image qui va rester de ce déplacement aux Antilles."

Violence dans les quartiers : la PSQ n'est pas la "solution"

La porte-parole du parti dirigé par Laurent Wauquiez a également réagi à l'agression très violente d'un adolescent de 17 ans, à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise), pour laquelle deux jeunes, un majeur et un mineur, ont été écroués.

"Il n'y a rien de nouveau dans cette agression, a indiqué Lydia Guirous. Il y a une forme de barbarie dans les quartiers qui est très présente aujourd'hui. On voit bien que c'est une jeunesse qui n'a plus aucune limite dans la violence."

Avec ce type de jeunes, ce n'est pas la PSQ qu'il faut, mais de l'autorité et des sanctions

Pour elle, c'est par "l'autorité" que les choses pourront se régler et, deplore-t-elle, "ce n'est pas la Police de sécurité du quotidien qui va résoudre le problème".

 

 

"C'est du recyclage de vieilles recettes socialistes et ce n'est pas de cette manière qu'on va faire progresser la sécurité, a-t-elle assuré. Il faut plus de police, une police mieux équipée et des sanctions qui suivent derrière (...) J’ai grandi à Roubaix, je les ai vus, comme j’ai vu les emplois jeunes. Avec ce type de jeunes, ce n’est pas la PSQ qu’il faut. Le lien doit être là mais l’autorité et la sanction aussi. Il faut un cadre très strict."

Pécresse doit arrêter de "jouer contre son camp"

Et pourquoi pas doubler les peines pour les jeunes venant des quartiers les plus criminogènes, comme le propose Valérie Pécresse ?

"Je ne pense pas que ce soit constitutionnel, lui a répondu Lydia Guirous. La loi est la même pour tous, dans tous les territoires, pour toutes les populations. En revanche, il faut que, lorsque des policiers arrêtent des délinquants, les sanctions suivent et que les peines de prison soient exécutées."

Wauquiez a été élu à 74 % des voix. Il aurait fallu que Valérie Pécresse se présente mais, maintenant, le match est plié

Avant d'ajouter, à l'attention de Valérie Pécresse : "Laurent Wauquiez a été élu avec 74 % des voix, avec une très forte mobilisation de la part des militants. Il aurait fallu qu'elle se présente, mais maintenant, le match est plié. Je pense que jouer contre son camp, ce n'est pas très bon. À long ou moyen terme, ça ne porte pas beaucoup. Nous, on construit, on avance. Les oppositions en interne ou le fait de reprendre des propositions d'Emmanuel Macron, ça n'aide pas sur le long terme."

 

 

 

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