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"Avec les nouvelles zones agricoles défavorisées, le Lot-et-Garonne perdrait 300 communes"

Par Mathieu D'Hondt

Patrick Franken (Président de la coordination rurale du Lot-et-Garonne), était ce vendredi l'invité de Véronique Jacquier dans le Grand Journal de 18h.

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La révision des cartes recensant les zones agricoles défavorisées, difficile à cultiver. Tel est l'objet de la discorde entre Bruxelles et les agriculteurs du Grand Ouest, lesquels se mobilisent contre le nouveau redécoupage des zones qui les priveraient des aides européennes. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a reçu ce vendredi une délégation des représentants des agriculteurs d'Occitanie, en leur promettant de leur soumettre un nouveau zonage, qui devrait être dévoilé mi-février. Une nécessité selon Patrick Franken (Président de la coordination rurale du Lot-et-Garonne).

"On ne laissera rien passer"

Invité de Véronique Jacquier ce vendredi dans le Grand Journal de 18h, l'intéressé a ainsi expliqué pourquoi le maintient du Lot et Garonne dans les zones agricoles défavorisées, s'avérait vital pour sa région. "Le Lot-et-Garonne serait impacté par la perte d'environ 300 communes", rappelle-t-il d'abord, avant de préciser que la coordination rurale souhaite "que les choses restent en l'État dans le département" car c'est "essentiel pour la survie économique des exploitations concernées", selon lui. Autrement dit, les agriculteurs militent pour que le zonage actuel ne soit pas modifié.

"On va rester vigilant par rapport à ce que le ministre va proposer et on ne laissera rien passer", prévient-il par ailleurs, ajoutant que "le fait de supprimer les quelques maigres aides qui sont attribuées aux agriculteurs leur serait fatal".

>> Retrouvez l'intégralité de l'interview de Patrick Franken, invité du Grand Journal de 18h

 

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