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Virgile Caillet : "Les derniers JO à Paris datent de 1924, ça serait un joli clin d’œil"

Par Mathieu D'Hondt

Virgile Caillet (Délégué Général de l'Union sport & cycle) était ce mardi l'invité de Dimitri Pavlenko dans le Grand matin Sud Radio

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C’est ce mardi (14h) que le CIO doit se prononcer sur un éventuel processus de double attribution des Jeux olympiques de 2024 et 2028. En cas de validation, Paris serait quasiment assurée d'organiser une olympiade, puisque seules deux villes (la seconde étant Los Angeles ndlr) sont candidates pour les deux prochaines éditions à attribuer. Annoncée comme solide par la plupart des spécialistes, la candidature de Paris obtiendra-t-elle gain de cause pour 2024 ? On en discute avec Virgile Caillet (Délégué Général de l'Union sport & cycle).

Bonjour Virgile Caillet, vous soutenez la candidature de Paris pour une attribution dès 2024. Le message est clair depuis plusieurs mois, Paris veut les Jeux de 2024 et rien d’autres. N’est-ce pas une posture qui risque d’agacer le CIO ?

C’est le message et puis c’est la vérité puisque c’est un dossier très très lourd en termes d’organisation qui se construit aussi sur ce qu’on appelle du foncier intercalaire, c'est-à-dire des espaces qui sont disponibles aujourd’hui pour construire notamment le village olympique et celui des médias. Des espaces qui ne le seront pas probablement plus (disponibles) pour 2028. Donc ce n’est pas une posture, c’est la vérité et puis je crois que c’est notre tour. Il y a un aspect symbolique aussi car les derniers jeux d’été organisés en France datent de 1924, ça serait un joli clin d’œil à l’histoire de les organiser 100 ans après.

Concrètement, que va-t-il se passer aujourd’hui à Lausanne (14h) ? Car on nous dit depuis des mois que le vrai vote aura lieu à Lima (Pérou) le 13 septembre et que celui de ce mardi compte pour du beurre. Alors, en quoi ce vote est-il si important ?

C’est très important car il ne faut surtout pas aller à l’encontre des prérogatives des membres du Comité olympique, il faut respecter ce calendrier de l’instance. Le véritable vote aura lieu le 13 septembre à Lima…

… aujourd’hui, c’est donc la présentation des projets ?

Alors c’était le programme au départ. Mais, depuis quelques mois, il y a eu une vraie réflexion, un travail de fond mené par Thomas Bach (Président du CIO) sur cette notion de double attribution et c’est la décision qui devrait être prise aujourd’hui. Donc c’est très important car il y a deux villes candidates et deux JO à attribuer. Donc, si aujourd’hui la double attribution est retenue, on pourra dire que Paris accueillera les Jeux, soit en 2024 soit en 2028.

L’affaire est-elle déjà pliée ? Paris a-t-elle déjà gagné les Jeux de 2024 et Los Angeles ceux de 2028 ?

Ce n’est certainement pas confirmé, il faut être très prudent. Les planètes sont parfaitement alignées, ça c’est une certitude. Il y a tout un contexte, à la fois politique, économique et social qui laisse penser que Paris a vraiment de bonnes chances. Le retour d’expérience sur l’échec de Paris 2012 a vraiment été pris en compte et aujourd’hui 3 choses sont importantes : d’abord, ce sont des athlètes qui portent cette candidature. Ils sont au cœur du projet, ce qui n’était pas le cas en 2012. Ensuite le deuxième point, c’est ce consensus national. Il y a une véritable union derrière cette candidature, que ce soit le monde économique sportif et politique. Et troisième point, il y a une vision, un vrai projet pour Paris 2024, ce qui n’était pas le cas il y a 7 ans. Donc, effectivement nous pensons avoir beaucoup d’éléments en notre faveur.

>> Retrouvez l'intégralité du podcast de l'interview 

 

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