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PSG/Manchester : Après la remontada, la demontada…

Comme l’a écrit Vincent Duluc dans « l’équipe » : « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait, deux fois ». Oui les supporters du PSG pensaient qu’ils avaient vécu le pire soir de leur vie il y a deux ans avec la tragique soirée du Camp Nou et comme l’a titré « l’équipe », hier soir ce fût « encore pire ». Consternation !

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Encore pire car il y a deux ans en face il y avait Messi, Suarez et… Neymar qui jouait les 8èmes de finale de la Ligue des Champions avec le Barça alors qu’il est aux abonnés absents à ce stade de la compétition sous le maillot du PSG. Malédiction ? 

Hier soir ni Messi, ni Suarez, ni Pogba, ni Alexis Sanchez, ni Deniz Aytekin face aux parisiens mais une équipe B voire C de Manchester United, en plus le match se jouait à Paris. Humiliation !

Pourtant le match d’hier est le bis repetita de la remontada alors qu’on nous répétait depuis deux ans, qu’on n’y prendrait plus les parisiens. On commence avec Kehrer, qui oublie dès la première minute qu’on ne passe pas en retrait dans l’axe, chose qu’on apprend en U12, pour donner un premier but à Manchester. Comme son compatriote Trapp il y a deux ans qui ne sort pas et donne un but à Suarez dès la troisième minute. Bis repetita avec, il y a deux ans, Marquinhos qui tricote dans la surface de réparation au lieu d’envoyer le ballon dans les tribunes à cinq minutes de la mi-temps. Hier soir, c’est au tour de Buffon de donner un but à l’adversaire en relâchant une frappe de loin dans les pieds de Lukaku, tranquille comme Baptiste pour réaliser un doublé, alors qu’il est totalement oublié par Thiago Silva et Kimpembé. La fin viendra d’un penalty bidon accordé ce coup-ci par la VAR qui, si elle permet de voir des fautes passées inaperçues, ne permettra jamais de dire si une main est intentionnelle ou pas, celle de Kimpembé ne l’étant, à l’évidence, pas. Mais dans les deux cas, le coup de pouce arbitral n’aura été que l’estocade, les parisiens s’étant dans les deux cas planté les banderilles eux-mêmes. Répétition !

Comme il y a deux ans les parisiens ont prouvé au monde entier qu’ils n’avaient pas de mental et pas de leader. Le capitaine Thiago Silva ? Il a montré lors de la coupe du monde dans son pays qu’il passait son temps à pleurer en conférence de presse et à prier sur le terrain, deux qualités excellentes pour un acteur ou un prêtre mais rhédibitoires quand on doit être le leader d’une équipe, le brassard de capitaine autour du biceps. Un match se gagne avec des tripes, pas avec des larmes, larmes qu’on verse quand on n’a pas eu de tripes et qu’on a encore une fois perdu au même stade de la compétition. Affliction…

Le match d’hier va avoir d’énormes conséquences, surtout avec la présence de l’émir du Qatar dans les tribunes. On imagine mal un départ de Tuchel, même si son bilan avec au mieux deux titres en cas de victoire en coupe de France sera le pire de ces dernières années, l’homme en danger étant probablement aujourd’hui Nasser Al Khelaïfi. Même Mbappé, à l’exception de sa passe décisive à Bernat, a été inexistant hier soir ce qui en dit long sur le naufrage parisien. Si lui et Neymar pensent qu’ils sont tombés dans un club de losers, ils pourraient bien demander un bon de sortie l’été prochain, ce qui solutionnera le fair play financier mais démontera le projet qatari pour le PSG.

Après la remontada, la demontada…

 

Philippe David

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