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Les 5 infos sport du week-end : le XV de France au plus bas, les adieux de Céline Dumerc

Par Benjamin Jeanjean

Chaque lundi, la rédaction de Sudradio.fr vous propose les cinq informations sportives qui ont marqué le week-end. Cette semaine, focus sur la tournée désastreuse du XV de France en Afrique du Sud, la finale de l’Eurobasket féminin ou encore le sacre de Roger Federer à Halle.

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XV de France : point final à une tournée sud-africaine catastrophique

Pour sa première tournée de juin à la tête du XV de France, Guy Novès aura donc bu le calice jusqu’à la lie. Alors qu’un début d’embellie avait été aperçue lors du Tournoi des VI Nations, les Bleus ont sombré corps et âmes en Afrique du Sud. Après deux défaites cinglantes (37-14, 37-15), la France a concédé ce samedi une troisième défaite ce dimanche (35-12) face à des Springboks nettement supérieurs malgré une année 2016 très difficile pour eux. "On ne peut plus voir une équipe de France qui ne gagne pas, ce n'est pas possible. Donc automatiquement, tôt ou tard, il faudra faire quelque chose" a prévenu Bernard Laporte, président de la FFR, suite à cette troisième déconvenue. La prochaine tournée de novembre, où le XV de France recevra l’Afrique du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande (deux fois), s’annonce d’ores et déjà importante pour l’avenir de Guy Novès à la tête de la sélection.

La France s’incline face à l’Espagne, Céline Dumerc fait ses adieux

La marche était trop haute. Ce dimanche, à l’O2 Arena de Prague (République Tchèque), l’équipe de France féminine de basket n’a rien pu faire en finale de l’Euro face à l’Espagne, emmenée par sa star Alba Torrens (18 points). Les Françaises se sont logiquement inclinées (71-55) face à leurs adversaires, qui décrochent leur troisième titre européen (1993, 2013, 2017). Avec 15 points au compteur, Céline Dumerc a tout tenté mais la meneuse emblématique de l’équipe de France doit se contenter d’une médaille d’argent pour ce qui fut son dernier match en sélection. "Finir une compétition par une défaite, c'est toujours dur. C'est la seule de la compétition, dans le match le plus important. C'est un titre qui nous échappe une fois de plus. Forcément ce n'est pas le moment le plus fun de la compétition. Mais demain, je serai contente de finir avec une médaille autour du cou. Au fond de moi, je le suis déjà, même si ce n'est pas pareil qu'un titre. (…) J’ai vécu des années de malade (en équipe de France). Bien sûr, j’aurais aimé finir autrement, crier comme une folle. Il faut toujours relativiser. J’ai beaucoup de médailles autour du cou. On en veut toujours plus, mais cela a été une sacrée fierté de porter ce maillot bleu. J’ai envie de dire merci. Ça a été des années merveilleuses", a déclaré après la rencontre la recordwoman des sélections en France (262), hommes et femmes confondues, championne d’Europe en 2009, médaillée à quatre autres reprises à l’Euro (2011, 2013, 2015, 2017) et six fois championne de France avec Bourges.

Titré à Halle, Roger Federer fait le plein de confiance avant Wimbledon

Roger Federer peut-il inscrire encore plus son nom dans la légende du tennis en devenant le seul détenteur du record de nombre de sacres à Wimbledon (il le partage aujourd’hui avec Pete Sampras, tous deux sept fois titrés sur le gazon londonien) ? C’est la question que se poseront les amateurs de tennis dans les jours qui suivent, alors que le troisième Grand Chelem de l’année arrive à grands pas. En tout cas, le Suisse est sur la voie royale. Après un début de saison en fanfare (victoires à l’Open d’Australie, Indian Wells et Miami) et un retrait volontaire de la saison de terre battue, l’ancien numéro un mondial fait de Wimbledon son grand objectif de l’année. Une semaine après une surprenante défaite à Stuttgart face à l’Allemand Tommy Haas, Roger Federer a mis les choses au clair en remportant pour la… 9ème fois de sa carrière le tournoi de Halle (Allemagne). Impérial toute la semaine, le Suisse n’a laissé aucune chance en finale au prodige local Alexander Zverev (6-1, 6-3). Alors que ses plus sérieux rivaux n’ont pas encore joué de tournoi sur gazon cette année (Novak Djokovic, Rafael Nadal) ou n’ont pas particulièrement brillé sur cette surface (Andy Murray, Milos Raonic, Stan Wawrinka…), Roger Federer arrive cette année à Wimbledon avec l’étiquette de favori.

F1 : grosses tensions entre Hamilton et Vettel, Ricciardo en profite

Grand Prix très animé ce dimanche à Bakou (Azerbaïdjan) ! Pour la huitième course de la saison, les rebondissements ont été nombreux (abandons, intervention de la safety car, incidents entre pilotes…). Si l’histoire retiendra la victoire finale de l’Australien David Ricciardo, tout le paddock ne parle aujourd’hui que de l’accrochage entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, les deux premiers du classement général. Au 20ème tour, sous le régime de la voiture de sécurité, les deux voitures se sont en effet légèrement rentrées dedans, suite à un freinage soudain du Britannique à la sortie d’un virage. Très mécontent, l’Allemand s’est hissé à son niveau avant de lui asséner un violent coup de volant. Alors que le jury de la course a pénalisé Sebastian Vettel mais pas Lewis Hamilton pour cette manœuvre, la tension était extrême après la course. "C'était assez clair. Je ne lui suis pas rentré dedans intentionnellement. J'ai endommagé mon aileron. Je pense qu'il a eu aussi quelques dégâts (…) Je pense que si je prends une pénalité, nous devrions en prendre une tous les deux. [...] Les émotions sont élevées quand on est dans la voiture", a lancé l’Allemand. Lewis Hamilton, lui, ne décolérait pas. "S’il veut prouver que c’est un homme, on peut le faire en dehors de la voiture et face à face. Ce n’est pas digne d’un champion du monde. (…) Je vais aller de l'avant. Il n'y a rien que je puisse dire. C'est fait, on passe à autre chose. Je pense que c'est juste [de l'avoir pénalisé]. Dix secondes pour pilotage dangereux, pour ce genre de choses... Je n'ai rien d'autre à dire", a-t-il déclaré. Ambiance...

Cyclisme : Arnaud Démare champion de France, Nacer Bouhanni très frustré

Considérés depuis plusieurs années par beaucoup d’observateurs comme les deux meilleurs sprinteurs française, Arnaud Démare et Nacer Bouhanni ont vécu un nouvel épisode de leur rivalité ce dimanche, eux qui avaient commencé leur carrière ensemble à la Française des Jeux. Sur les routes de Saint-Omer (Pas-de-France), le premier s’est en effet imposé au sprint juste devant le second pour s’adjuger son deuxième titre de champion de France après celui glané en 2014. "À aucun moment je ne me suis affolé. On savait qu'on serait attaqué mais j'avais une équipe très solide. Dix-neuf coureurs travaillaient pour moi, je suis vraiment fier d'eux. On a assumé comme des chefs. C'est peut-être prétentieux de dire ça mais je pensais que j'allais gagner. Nacer est déçu mais je ne pense pas avoir commis de faute dans mon sprint", a déclaré le vainqueur. Il fait notamment allusion aux propos d’après-course tenu par Nacer Bouhanni, très frustré. "Je suis très déçu. Arnaud me ferme la porte. J'ai déjà été déclassé pour moins que cela, notamment à Hambourg. Mais bon, il était très fort. Je ne venais pas pour faire deuxième mais cela me rassure sur mon retour en forme après mon accident (fin avril au Tour du Yorkshire). Je reviens de loin, je me rapproche de ma meilleure forme. Malheureusement, l'abandon de Geoffrey Soupe (son poisson pilote) m'a été préjudiciable aujourd'hui. Mais bon, je pouvais faire sans lui et je pense ne pas avoir fait d'erreur dans mon sprint", a jugé le sprinteur de l’équipe Cofidis.

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