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Fed Cup : absente contre la Suisse, Garcia critiquée de toutes parts

Par Benjamin Jeanjean

Éliminée au premier tour de la Fed Cup ce week-end face à la Suisse, l’équipe de France de tennis se réveille avec la gueule de bois. Numéro 1 française et grande absente de ce rendez-vous, Caroline Garcia en a pris pour son grade.

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C’est une défaite qui risque de laisser des traces dans une équipe de France de tennis qui avait engendré une si belle dynamique l’an dernier. Finalistes de la dernière édition sous le leadership d’Amélie Mauresmo, les Françaises ont cette fois mordu la poussière dès le premier tour face à la Suisse. A Genève, ce n’est pas tant le résultat – somme toute assez logique – que l’après-match qui risque de faire parler. En effet, meilleure joueuse française au classement WTA (25ème), Caroline Garcia avait décidé de faire l’impasse sur la campagne 2017 de Fed Cup, préférant se focaliser sur sa saison individuelle. Une attitude qui ne passe décidément pas auprès de ses partenaires, qui ont dû faire de leur mieux sans elle.

Mladenovic charge Garcia, Parmentier ne comprend pas

"Il y a des filles comme Amandine (Hesse) qui respecte le maillot et qui ont des valeurs. L’aventure est plus belle avec les personnes qui sont prêtes à mourir sur le terrain et qui ne sont pas égoïstes. Je préfère encore une défaite avec un groupe soudé et des filles qui ont des valeurs", a notamment déclaré Kristina Mladenovic, leader inconsolable de cette équipe de France en l’absence de sa partenaire de double habituelle sur le circuit WTA. "On a fait avec les moyens du bord. On avait une absence importante. Quand je vois ce qu’elle produit en équipe de France, je regrette fortement son absence. Est-ce que je comprends sa décision ? Pas forcément. (…) Quand il n’y a plus personne, on appelle Parmentier", a de son côté regretté Pauline Parmentier, 64ème joueuse mondiale et défaite lors du match décisif par Belinda Bencic.

Yannick Noah dépité

Le son de cloche était sensiblement le même du côté de Yannick Noah, qui essaie désespérément d’instaurer sa mentalité dans les équipes de France masculine et féminine. "Qu’est ce qui est le mieux ? Des jeunes avec un super état d’esprit où des joueurs(ses) meilleurs qui pourrissent le groupe ? Il me semble normal et obligatoire qu’ils renvoient l’ascenseur. Si ce n’est pas compris par certains, on va peut-être sortir les règlements. Ça serait dommage d’en arriver là car cela devrait être naturel de jouer pour sa sélection", a-t-il lâché.Prochain objectif pour les Bleues : le barrage de maintien dans le groupe mondial les 22 et 23 avril prochains face à la Belgique, la Slovaquie, l’Ukraine ou la Russie. Pas une partie de plaisir, surtout si le bateau France continue de tanguer dangereusement...

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