Andrea Gianni, le sélectionneur italien de l'équipe de France masculine de volley-ball, double championne olympique en titre, a été reconduit dans ses fonctions pour préparer les prochaines échéances jusqu'aux Jeux de Los Angeles en 2028, a annoncé vendredi la fédération.
"Au regard de la dynamique engagée, et des défis à relever pour cette prochaine olympiade (championnats du monde 2025 et 2027, championnat d’Europe 2026 et Jeux olympiques de Los Angeles 2028), la fédération est heureuse de renouveler sa confiance au sélectionneur des Bleus", écrit la FFVB dans un communiqué.
Arrivé en 2022, un an après le sacre de la bande d'Earvin Ngapeth aux Jeux de Tokyo, Andrea Giani, 54 ans, a conduit les Bleus à un rarissime doublé olympique cet été à Paris. Sous sa houlette, l'équipe de France a également remporté à deux reprises la Ligue des Nations (2022 et 2024).
"Aujourd'hui, je suis très heureux et honoré de pouvoir continuer à être l'entraîneur de cette fantastique équipe et je remercie notre président (de la Fédération) Éric Tanguy pour sa confiance", a commenté le technicien italien, 54 ans, cité dans le communiqué de la fédération.
"La réussite de notre équipe de France est exceptionnelle", a souligné la directrice technique nationale, Axelle Guiguet. "La pression était importante, le challenge du doublé immense, les attentes du public étaient énormes. Les joueurs ont été au rendez-vous, et Andrea a tenu la barre de manière magistrale. Sa reconduction à la tête de l’équipe de France était une évidence", développe-t-elle.
Chez les féminines en revanche, qui n'ont pu sortir de la phase de groupes du tournoi olympique, Emile Rousseaux, le sélectionneur belge des Bleues en poste depuis 2018, n'ira pas plus loin.
La décision, indique la FFVB, a été prise d'un commun accord avec le sélectionneur.
"Après six années exaltantes, il est temps pour moi de prendre du recul et de me consacrer à d’autres objectifs personnels", commente Emile Rousseaux, 63 ans.
Sous sa direction, l'équipe de France féminine est passée du 56e au 19e rang mondial, rappelle la fédération. Aux Jeux de Paris, elle avait été reversée dans le même groupe que la Chine, les Etats-Unis et la Serbie, trois grandes puissances du volley féminin. La marche était trop haute.
"Nous avons franchi une première étape indispensable, mais le plus difficile reste à venir: s’installer durablement dans la cour des grands", indique Rousseaux.
Le nom de celui ou celle qui lui succédera n'a pas été dévoilé par la FFVB. Charge lui reviendra de préparer les prochains rendez-vous des Bleues du volley, l'année prochaine, avec la Ligue des nations puis les championnats du monde en Thaïlande, une compétition à laquelle l’équipe de France féminine participera pour la première fois de son histoire.
AFP / Paris (AFP) / © 2024 AFP