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NBA: Zaccharie Risacher a "hâte de démarrer l'aventure"

Par AFP

Zaccharie Risacher, drafté en première position par les Atlanta Hawks, a "hâte de démarrer l'aventure", a-t-il dit lundi, à deux jours de son premier match en NBA face à Brooklyn.

Kevin C. Cox - GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives

Zaccharie Risacher, drafté en première position par les Atlanta Hawks, a "hâte de démarrer l'aventure", a-t-il dit lundi, à deux jours de son premier match en NBA face à Brooklyn.

Mais à 19 ans, l'ancien ailier de Bourg-en-Bresse refuse toute comparaison avec Victor Wembanyama, lui aussi premier de la draft en 2023: "C'est un joueur unique, je suis juste admiratif de ce qu’il fait", dit-il.

QUESTION: Quel est votre état d'esprit avant d'attaquer la saison ?

REPONSE: "Je suis super excité, enthousiaste. J'ai vraiment hâte de démarrer l’aventure, c’est un rêve de gamin qui se réalise. Je suis encore plus excité et déterminé à apporter ma pierre à l’édifice, mon jeu et la personne que je suis au sein du groupe. Je suis content de pouvoir contribuer à gagner des matches. C'est vraiment ça l’objectif, j'espère que je vais m'y tenir et qu’on va avancer ensemble."

Q: Que pouvez-vous apporter aux Hawks ?

R: "Je suis un joueur assez polyvalent. Mon point fort, c'est de pouvoir contribuer à faire plusieurs choses sur le terrain, notamment défensivement. Je peux défendre plusieurs postes. En attaque, j'ai une carte à jouer sur le tir à 3 points, c'est le domaine où je me sens le plus à l’aise. C’est ce dont on a besoin ici et ce qu’on me laisse faire. Mais ça peut être différentes choses comme prendre les rebonds, la contre-attaque, finir fort au cercle, l’alternance entre le jeu de coupe, le jeu sans ballon, peu importe ce dont on a besoin selon le déroulé du match et les systèmes en place."

Zaccharie Risacher avec Adam Silver, le patron de la NBA, le jour de la Draft NBA, le 26 juin 2024 à New York

Zaccharie Risacher avec Adam Silver, le patron de la NBA, le jour de la Draft NBA, le 26 juin 2024 à New York

Sarah Stier - GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives

Q: Avez-vous l'impression d'avoir un statut particulier après avoir été N.1 de la draft ?

R: "Je suis très reconnaissant d’être tombé dans cette franchise-là. J'y ressens le même état d’esprit que le mien, dans le sens où depuis le début, même avant la draft, je me suis toujours concentré sur ce qui comptait le plus, c'est-à-dire le travail quotidien pour faire gagner son équipe. C'est ce qu’ils attendent de moi plus que n'importe quelle autre chose. Je sens vraiment un accompagnement, qu'ils n'attendent pas de moi d’être tout de suite la tête de la franchise. Je vois qu’il y a des ambitions autour de moi et de l’équipe. J'ai beaucoup de chance de tomber dans cette franchise avec laquelle je peux travailler au quotidien super sérieusement, avec laquelle je sais que je peux me développer."

Q: La comparaison avec Victor Wembanyama, lui aussi drafté en première position en 2023, est-elle pesante pour vous ?

R: "Pour moi, il n’y a aucune comparaison qui peut être faite avec Victor. C’est un joueur unique, je suis juste admiratif de ce qu’il fait. On vient du même pays, on a fait les mêmes choses à une génération d’intervalle (Wembanyama a un an de plus que lui, NDLR) en Betclic Elite ou à la draft, c’est juste incroyable d’avoir quelqu’un comme lui dont je peux m’inspirer. On n’a pas forcément échangé là-dessus, je le connais très peu, mais il a eu la gentillesse de m'envoyer un message pour me féliciter."

Q: Pensez-vous à l'équipe de France ?

R: "L'équipe de France... ce serait un rêve de pouvoir représenter mon pays au plus haut niveau. J'ai eu l'expérience de pouvoir le faire en février pour la première fois (en qualifications pour l'Euro-2025, NDLR), c'était un sentiment spécial. Je suis habitué avec les équipes de France de jeunes. Je sais un peu à quoi m’attendre, et je suis super content de pouvoir prétendre à ce titre. Me connaissant, j’ai toujours fait mon possible pour réaliser mes rêves et mes objectifs, l'équipe de France en fait partie, c’est forcément dans un coin de ma tête. Je pense à l’Euro-2025 bien sûr, c'est dans un coin de ma tête."

Propos recueillis lors d'un point presse

AFP / Atlanta (États-Unis) (AFP) / © 2024 AFP

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