Les pharmaciens craignent de ne pouvoir faire face à la très grande demande des Français : en quelques jours, la moitié du stock a déjà été écoulée.
Une pénurie dans huit officines sur dix
"Il y a effectivement eu une très très forte affluence sur les vaccins, confirme Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Toute la population qui avait reçu un bon suite aux messages télévisés est venue chercher le vaccin et se le faire administrer."
"Cela a fait une très forte affluence dans les pharmacies. La semaine dernière, il n’y avait plus de vaccin du tout dans huit officines sur dix. Des stocks sont arrivés ce lundi, d’autres vont arriver. Il faut téléphoner à sa pharmacie."
Uniquement la cible prioritaire
Ce vaccin est-il uniquement destiné aux gens prioritaires ? "Cette année, la Haute Autorité de Santé recommande une priorisation sur les publics cibles, explique Philippe Besset. C’est le même public que ceux qui risquent de faire une forme grave pour le Covid. Il ne faut vraiment pas attraper les deux maladies, encombrer les urgences hospitalières. Olivier Véran est même allé pus loin : il a demandé de ne donner les vaccins qu’aux personnes de la population cible jusqu’au 1er décembre."
Le vaccin est-il réservé aux plus de 65 ans ? "Il n'y a pas que l’âge, tempère le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Il y a aussi des pathologies chroniques pour des sujets jeunes, qui font partie de la cible. Si vous n’avez pas de facteur de risque, on vous refusera le vaccin jusqu’au 1er décembre. Nous avons entre 30 et 50 rendez-vous de vaccination par jour. C’est une très forte charge et c’est très pratique. C’est un des facteurs de succès de la campagne vaccinale."
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