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Vaccination : "On entre dans le dur pour les plus de 55 ans"

Avec 3 millions de doses en stock dans les officines, les pharmaciens sont à la traîne par rapport aux centres de vaccination. Gilles Bonnefoy, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 25 juin. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Compliqué de s'organiser pour médecins, pharmaciens et infirmiers"

La vaccination patine en France, en officine comme ailleurs. Pourquoi les Français se font-ils moins vacciner en ce moment, notamment dans les pharmacies ? "D’abord, nous n’avons pendant très longtemps eu que des vaccins Astra Zeneca et Jensen, qui sont réservés aux plus de 55 ans, explique Gilles Bonnefoy, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Les plus de 55 ans étaient en grand partie vaccinés par du Pfizer, et étaient attirés, y compris par l’Assurance Maladie, vers les vaccinodromes."

"Nous étions un peu démunis. Nous venons d’avoir du Moderna sur un mois et demi, mais sur des quantités très faibles, pour vacciner les plus de 18 ans, détaille-t-il. Cela fait quinze jours que nous ne pouvons pas commander de Moderna. C’est extrêmement compliqué de s’organiser pour les médecins et les pharmaciens et les infirmiers."

"Il faut absolument que l’on ait des doses Pfizer en pharmacie"

"Les 3 millions de doses en stock ne sont pas dans les pharmacies, souligne le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. C’est dans toute la ville, avec beaucoup d’Astra Zeneca qui sont en train d’être injectés pour la seconde dose, puisque l’on en est sur les renouvellements. Les vaccinodromes sont arrivés à un point où les personnes n’y vont pas. Auprès des pharmacies, c’est plus facile, on est dans la proximité. On connaît son pharmacien, son médecin, son infirmière, et on est beaucoup plus facilement convaincu par le professionnel de santé que l’on connaît."

"Il faut jouer maintenant la complémentarité, les vaccinodromes doivent continuer à fonctionner, juge Gilles Bonnefoy. Mais il faut absolument que l’on ait des doses Pfizer en pharmacie, pour mettre à égalité les deux circuits, pour proposer de la vaccination à un moment où cela devient compliqué. On entre dans le dur pour les plus de 55 ans. Les 30% restants sont à convaincre, entre les antivax et ceux qu’il faut convaincre."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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