single.php

Vaccination : "c’est essentiel d’avoir une couverture la plus large possible"

La vaccination en France ralentit, les épidémiologistes s'inquiètent d'une possible 4e vague liée au variant Delta. Reportage de Grace Leplat.

La vaccination, en France, marque le pas, ce qui inquiète les épidémiologistes alors que le variant Delta se propage rapidement dans le monde. (Photo by Come SITTLER / POOL / AFP)

Le rythme de la vaccination, en France, ralentit : le nombre de premières injections a chuté de moitié en un mois en juin 2021. Les autorités s’inquiètent alors que le variant Delta se propage et conduit certains pays à réinstaurer des mesures sanitaires. Reportage de Grace Leplat.

 

 

"Le médecin nous a dit d’attendre septembre avant de faire notre première dose"

Alizée et son copain Tom attendent de pouvoir être vaccinés, car ils ont eu la Covid-19 : "on a eu la Covid il y a deux-trois mois, le médecin nous a dit d’attendre septembre avant de faire notre première dose".
Mais d’autres, comme Irène et, selon les estimations, près de 14% des Français, sont tout simplement contre les vaccins : "le principe même de la vaccination est fallacieux", juge-t-elle. "C’est simplement que s’empoisonner que se mettre des métaux lourds. Enfin, ce n’est vraiment pas anodin comme pratique. En plus, ça ne marche pas."

Alice, Odile ou encore Leslie, âgées de 20 à 45 ans, préfèrent attendre : "pourquoi pas, oui, d’ici quelques années, quand on aura plus de recul sur le vaccin, sur les effets secondaires… mais là, pour le moment, non", déclare l’une d’elle. "Moi ça me fait un peu peur : j’ai peur d’être allergique, enfin, je veux voir, je ne veux pas me précipiter" ; "comme là j’allaite, je n’ai pas trop envie, non plus, de transmettre quelque chose qui peut poser problème par la suite à mon bébé". Si elles ne sont pas anti-vaccins, elles jugent que les autorités de santé n’ont pas donné assez d’informations sur la question. De plus, elles jugent ne pas être en danger face à la Covid-19.

 

"C’est essentiel d’avoir une couverture la plus large possible pour bloquer la circulation de ces variants"

Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille, lutte contre cette idée : "c’est une course contre la montre", souligne-t-il. "C’est essentiel d’avoir une couverture la plus large possible pour bloquer la circulation de ces variants, pour éviter qu’ils fassent des variants et pour pouvoir être, de manière durable, débarrassés des contraintes liées à l’épidémie."

 

 

Le vaccin Pfizer serait, selon le laboratoire, efficace à 90% contre le variant Delta. Mais les épidémiologistes s’inquiètent de la possibilité qu’une 4e vague frappe la France si la couverture vaccinale est insuffisante pour atteindre l’immunité collective.

 

Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

L'info en continu
19H
18H
17H
16H
15H
Revenir
au direct

À Suivre
/