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Vaccination anti-Covid : "Ouvrons largement et continuons d'aller chercher les plus fragiles"

Alors que des créneaux restent libres, faut-il élargir les critères d'âge pour vacciner ? Katy Bontinck, première adjointe à la mairie de Saint-Denis en charge de la santé, était interviewée dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 28 avril. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Pas de doses perdues ou jetées"

Au Stade de France, il y avait plus de doses de vaccins que de personnes pour se faire vacciner. Pour éviter de perdre des doses de vaccins, faut-il élargir la vaccination anti-Covid à tous ? Pourquoi tant de créneaux libres ? "On constate effectivement qu’il y a de plus en plus de difficultés à remplir, en tout cas en avance, ce qui n’était pas le cas à l’ouverture du stade de France le 6 avril", reconnaît Katy Bontinck, première adjointe à la mairie de Saint-Denis en charge de la santé.

"Les créneaux qui étaient mis sur la plateforme numérique partaient rapidement. C’est moins le cas actuellement. Mais ce n’est pas parce qu’il reste des créneaux disponibles que les doses sont perdues ou jetées. Au stade de France, nous sommes responsables. Nous ne sommes pas comme sur la côte d’Azur, où ils ont décidé de faire leurs propres critères."

"Mi mai pour les 50 ans, cela ne veut rien dire"

"Nous faisons appel à des listes d’attente les plus proches possibles des cibles, explique Katy Bontinck. Hier, il y avait des personnes plus jeunes vaccinées au stade de France, toutefois toutes au dessus de 45 ans. Comme dans la plupart des grands centres de vaccination, ce sont des vaccins à ARN messager, soit Pfizer soit Moderna. Mais nous n’avons pas de problèmes pour remplir des créneaux Moderna."

Faudrait-il penser à élargir la vaccination ? "Oui, le président du département et le maire le disent aussi depuis plus d’un mois, rappelle la première adjointe à la mairie de Saint-Denis en charge de la santé. Nous avons eu trois semaines de fermeture des écoles et crèches, cela aurait été le bon moment pour élargir. Mi mai pour les 50 ans, cela ne veut rien dire en Seine-Saint-Denis : on le fait déjà. Ce n’est pas parce que l’on ouvre plus largement que l’on ne va pas aller chercher le public prioritaire ou plus fragile. Il y aura toujours des créneaux disponibles. Ouvrons largement et continuons d'aller chercher les plus fragiles."

 

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