Un jeune homme de 34 ans vient d’être hospitalisé à Bayonne. Atteint par le COVID-19,"il revenait d’un voyage en Lombardie, son état n’est pas inquiétant", a précisé l’Agence régionale de Santé dans un communiqué.
Pas encore en pleine saison
La préfecture des Pyrénées-Atlantiques a annoncé pour sa part qu’elle diffusera des points d’information réguliers sur l’évolution de la situation et les mesures prises. "Les personnes ayant pu être en contact avec ce nouveau cas sont en cours d’identification par la cellule régionale de Santé publique France", a précisé l’ARS. Elles "seront contactées par l’ARS pour être informées de la conduite à tenir en fonction de leur niveau d’exposition. Leur suivi médical sera assuré par l’ARS ." À cela s’ajoutent les deux premiers cas de coronavirus confirmés en Pays basque espagnol, un habitant de la province du Guipuzcoa et un médecin de la province d’Alava, actuellement soignés à leur domicile.
Cela inquiète nécessairement un peu, entre crise sanitaire et perturbations pour le tourisme ? "Les microbes se propagent avec les personnes, donc les clients potentiels, commente Serge Istèque, président de l’Office du commerce et de l’artisanat de Biarritz. Pour l’instant, nous ne sommes pas encore en pleine saison. Il faut espérer que, d’ici l’été, tout sera réglé. Mais il y a une inquiétude légitime."
Pas d'annulation pour l'instant
Cet homme de 34 ans était de retour de Lombardie. "Le danger existe, il faut suivre tous les conseils, les consignes édictées, estime Serge Istèque. En attendant, sur Biarritz, il n’y a rien de particulier." Quel est l’état d’esprit des commerçants ? "Pour l’instant, les gens écoutent avec beaucoup d’attention. Nous ne sommes pas dans une situation comparable à une région davantage touchée. Ceci étant, il n’y a a pas de frontières, il faut rester vigilant."
"À un moment donné, si comme dans les autres régions, nous sommes touchés, il faudra réagir", reconnaît, pragmatique, le président de l’Office du commerce et de l’artisanat de Biarritz. L’inquiétude est-elle plus vive concernant les vacances d’avril ? "Nous allons regarder la situation, mais pour l’instant, nous n'enregistrons pas d’annulation. Il est encore trop tôt pour faire le bilan."
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