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Un dépistage "accessible, gratuit et sans rendez-vous" dans les stations de ski de Haute-Garonne

Des tests de dépistage du coronavirus sont en cours dans les stations de ski de Haute-Garonne. Marie-Paule Demiguel, sous-préfète de Saint-Gaudens, était interviewée dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 25 février. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Un vaste dépistage gratuit dans les stations de ski de Haut-Garonne, dont Superbagnères. (© AFP)

"Il y a du potentiel pour dépister"

Quel dispositif a été mis en place pour ce dépistage en station ? "Les quatre stations de ski de la Haute-Garonne sont concernées : Peyragudes Les Agudes, Le Mourtis, Superbagnères et la station de Bourdoin, explique Marie-Paule Demiguel, sous-préfète de Saint-Gaudens. Elles verront des équipes disponibles pour dépister tous ceux qui le désirent, habitants et commerçants. C’est accessible, gratuit et sans rendez-vous."

Pourquoi avoir choisi cette semaine pour mettre ces dépistages en place ? "Il y a du monde malgré la fermeture des remontées mécaniques. Nous constatons une forte affluence sur la montagne, les stations de ski. Nous sommes allés au plus proche. Nous pensons qu’il y a du potentiel pour dépister. C’est pour cela qu’il faut rappeler les gestes barrières. Se faire dépister, c’est participer à lutter contre ce virus."

"Le taux de positivité est très faible"

"La population a voulu sortir de l’air des villes et respirer celui de la montagne", constate la sous-préfète de Saint-Gaudens. Quels tests de dépistage peuvent-ils faire ? "Ce sont des tests antigéniques, rapides, ce qui veut dire que le résultat est disponible dans les 30 minutes directement sur place. La personne a son résultat et, si elle est positive, va être accompagnée et conseillée."

Quel bilan tirer de la première journée de dépistage ? "Pour l’instant, nous n’avons pas l’ensemble des résultats. Le taux de positivité est très faible, mais nous sommes très attentifs. Un variant avait été détecté il y a quelques semaines. C’est pour cela qu’un premier dépistage massif avait été fait y a quelques jours. Cela se refera si le préfet et le directeur de l’ARS le décident."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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