Quel est le sens de ce référé-liberté déposé par Fabrice Di Vizio, avocat au barreau de Nanterre, spécialiste des médecins libéraux ? Est-ce pour rendre obligatoire le masque FFP2 dans certains endroits ?
"Les transports, une question taboue"
"Ce que mes clients disent, associations et médecins, est qu’il faut que l’on se donne les moyens d’éviter le confinement, explique maître Di Vizio. Depuis des mois, le virus continue de circuler, les variants compliquent un peu les choses. L’Allemagne réfléchit à une protection plus importante, particulièrement dans les transports."
Mais cela aurait un coût des plus élevés que de fournir des masques FFP2 à tous les Français. "Pourquoi le virus continue de circuler depuis huit mois alors que tout le monde est protégé ?", interroge l’avocat de l’association Coronavictimes, association des victimes du coronavirus. "La question des transports est une question taboue."
"On a tout misé sur la vaccination"
"Le virus circule chez votre libraire, chez votre bijoutier, détaille Fabrice Di Vizio. Mais il ne circule pas dans les transports. C’est quand même le lieu où la distanciation sociale n’est pas possible. La Bavière l’a imposé et l’Allemagne réfléchit activement, et on connaît les Allemands. L’Italie réfléchit aussi, on peut nous aussi y réfléchir. Le problème, c’est qu’en France, on ne réfléchit pas, on applique des dogmes sans réfléchir."
"J’aimerais bien savoir ce que l’État va nous dire, estime cet avocat. On peut raisonnablement se poser une question : qu’est ce qui coûte plus cher, entre un reconfinement et les masques FFP2 ? Regardez l’imbroglio des masques en tissu, on voit bien que l’on a un problème. Est-ce que les moyens de protection que l’on s’est donnés suffisent ? On ne va pas faire du Stop & Go pendant deux ans. On a tout misé sur la vaccination. Mais on a bien entendu Monsieur Delfraissy dire que les variants posaient la question de leur efficacité."
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