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Thierry Baudet : "Avec l'opération «La route se partage», on répond à une attente générale des cyclistes"

Par Mathieu D'Hondt

Thierry Baudet (Coordinateur de l'opération "La route se partage") était ce dimanche l'invité de Sud Radio.

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On le sait, la cohabitation routière peut parfois s’avérer délicate entre les différents usagers qui circulent sur les axes. Les récents accidents mortels de vélo, notamment celui du coureur professionnel italien Michele Scarponi, ont rappelé la dangerosité de la route et la nécessité pour les conducteurs mais aussi les cyclistes d’adopter des comportements responsables, lorsqu’ils roulent. On en parle avec Thierry Baudet, l’un des coordinateurs de l’opération "La route se partage", créée en 2013, qui vise à sensibiliser les automobilistes et les cyclistes au partage de la route. En partenariat avec le Tour de France et la sécurité routière, notre invité se trouve actuellement sur la caravane de la Grande boucle, où il s’efforce de diffuser son message de prévention.

Bonjour Thierry Baudet, vous participer donc à cette opération "La route se partage" avec la sécurité routière et le Tour de France et vous vous baladez au milieu de la caravane afin de sensibiliser au fait que la route se partage. C’est bien ça ?

Tout à fait ! Depuis 4 ans et le lancement de cette opération, on a une bonne réception du milieu cycliste et de la part aussi des autres usagers vulnérables que sont les piétons et les motards par exemple. Ce sont souvent eux les premières victimes d’une collision. Il n’y a pas de carrosserie sur les vélos, en cas de collision avec une voiture, c’est toujours le cycliste qui est blessé forcément. On a donc lancé l’opération il y a 4 ans, elle se développe, on est sur le Tour de France depuis maintenant 3 ans. On y passe nos messages au quotidien, auprès des spectateurs sur la route, avec deux véhicules en caravane publicitaire. On rappelle le message "1m50 d’écart" parce qu’on s’est aperçu que le risque le plus important signalé par les cyclistes lorsqu’on a lancé l’opération, c’était le fait que beaucoup de conducteurs ne connaissent pas la règle d’1m50 pour s’écarter afin de doubler un cycliste quand on est en agglomération et 1m en ville. Donc on a choisi ce message pour communiquer sur la caravane et nous avons, en parallèle, des stands "sécurité routière" qui sont présents sur chaque étape du Tour, bien souvent au départ, parfois aussi à l’arrivée. Ce qui fait que sur 21 étapes, on a 26 stands qui ont été installés et qui communiquent sur le partage de la route. C’est vraiment le message que l’on veut faire passer. C’est assez convivial bien sûr, l’idée c’est d’échanger avec le public avec des petits jeux, des animations, des quiz, des lots à gagner en rapport avec la sécurité routière.

Quand vous croisez le public sur la route, quel est l’accueil, est-il positif ?

Oui effectivement ! Quand on arrive dans les communes, bien souvent les gens nous font signe, lèvent le pouce et nous disent "il fallait le faire c’est très bien ce que vous faites". Ce sont les cyclistes qui réagissent et qui nous disent qu’ils sont bien souvent en situation de risque et de danger et qu’ils avaient jusqu’à présent l’impression qu’il n’y avait pas beaucoup d’actions qui avait été faites. On répond donc à une attente et on l’a bien senti au début de l’opération il y a 4 ans. Au début c’était une opération bretonne mais elle répondait à une attente générale du vélo donc l’opération est désormais organisée avec les services de l’État puisque c’est une opération nationale.

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