Reportage de Stéphane Burgatt pour Sud Radio
"Que s'est-il passé pendant 3 semaines ? Pourquoi rien n'a été préparé plus en amont ?"
À l’heure où la cloche sonne, les incertitudes sont multiples et les enseignants toujours dans le flou, déplore Virginie Akliouat du syndicat SNUipp-FSU : "l'augmentation des tests salivaires est la bienvenue, reconnaît-elle, reste à savoir là encore comment ça va pouvoir se déployer à la hauteur des ambitions ministérielles. Ça va encore une fois se faire dans l'urgence... fustige-t-elle. Comment vont-ils faire ? Avec quel personnel ? C'est une grande question à laquelle là encore nous n'avons pas de réponse..."
"Les écoles sont fermées depuis 3 semaines et nous avons des annonces pour la reprise la veille de la rentrée, regrette-t-elle. Que s'est-il passé pendant 3 semaines ? Pourquoi rien n'a été préparé plus en amont ?"
"Les familles vont vivre à nouveau une situation chaotique"
Avec le déploiement progressif des tests, les parents redoutent une multiplication des fermetures de classes et le retour de l’improvisation au quotidien, selon Séverine Gil, de l’associatoon MPE13. "Les familles vont vivre à nouveau une situation chaotique et se poser la question au quotidien de savoir s'ils ont cours ou pas. S'il y a les tests salivaires, dès qu'il sera positif, la classe fermera, anticipe-t-elle. Si elle ferme 10-15 jours, derrière ça va être hyper compliqué pour les parents et les enfants !"
Le gouvernement prévoit une accélération : jusqu’à 600.000 tests salivaires hebdomadaires dans les écoles d’ici 3 semaines.
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