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Réouverture des lycées et collèges : "Nous serons plutôt prêts fin de semaine prochaine"

Bruno Bobkiewicz, proviseur, secrétaire national du Syndicat des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 29 mai. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Un enseignant assis près d’une bouteille de solution hydroalcoolique au Lycée Lapérouse à Noumea, en Nouvelle Calédonie, le 22 avril 2020. (Theo Rouby / AFP)

Les écoles et collèges seront tous ouverts en juin, les lycées rouvrent en zone verte. Mais les établissements sont-ils vraiment prêts ?

 

Laisser aux équipes le temps de s'organiser

"Dans les lycées, c’est un peu plus difficile, dans la mesure où les tailles d’établissement ne sont pas les mêmes, décrypte Bruno Bobkiewicz, proviseur, secrétaire national du Syndicat des personnels de direction de l’Éducation nationale, le SNPDEN. Il y avait beaucoup d’incertitudes jusqu’à hier soir quant à l’oral de Français. Préparer une réouverture avec ou sans cet oral, ce n’est pas tout-à-fait la même chose. Il va falloir retravailler, avec une difficulté à proposer un accueil dès mardi. Il faut laisser du temps aux équipes pour se réorganiser. Nous serons plutôt prêts fin de semaine prochaine, ou début de semaine d’après".

Reprendre ou non demeure une véritable incertitude. Comment avertir les parents ? "Il faut contacter les familles, préparer les marquages pour respecter les protocoles sanitaires, sonder les équipes… Cela nécessite un travail important qui ne peut pas se faire dès mardi matin. Il faut étudier niveau par niveau, seconde, première, terminale, la pertinence que cela peut présenter de faire revenir un certain nombre d’élèves, estime Bruno Bobkiewicz. Sur les terminales, nous serons certainement autour de la préparation à l’oral de rattrapage".

 

Cibler un public prioritaire

Quels niveaux rouvrir en priorité ? "Ce n’est pas forcément une question de niveaux à prioriser mais de public au sein des niveaux, juge le secrétaire national du SNPDEN. Il s’agit de faire revenir les élèves les plus fragiles, les plus éloignés du numérique, les plus socialement défavorisés. Ceux-là, il faut les faire revenir le plus rapidement possible, plus qu’un niveau plutôt qu’un autre. On ne peut pas, dans le strict respect du protocole, faire revenir tous les élèves en même temps. S’il y a un choix à faire, soit on les fait revenir par rotation, soit on identifie un public prioritaire qui mérite un accompagnement physique pour renforcer ce qui se fait à distance".

Pour autant, est-il vraiment nécessaire d’aménager les classes, alors que les adolescents sont moins voire pas touchés par le coronavirus ? "Oui, on nous demande de respecter un protocole sanitaire qui fait 54 pages, détaille ce proviseur. Il nous est demandé de respecter la distance physique, d’avoir 4m2 par élève, de limiter le nombre d’élèves par classe, soit une quinzaine d’élèves par classe maximum".

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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