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Quand une classe de collège se transforme en entreprise le temps des cours

Par Augustin Moriaux

En ces temps de Covid et d'absence de perspectives, difficile pour les jeunes de penser à leur avenir. Dans un collège de Toulouse, des élèves de troisième se sont pourtant lancés un défi : créer leur entreprise de tissus  écologiques. L’idée, c’est aussi de leur donner le goût d’entreprendre et de développer leur confiance en eux. C’est la mission de ce programme « Entreprendre pour apprendre », porté par l'Éducation Nationale.

Un reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio.

 

En ces temps de Covid et d'absence de perspectives, difficile pour les jeunes de penser à leur avenir. Dans un collège de Toulouse, des élèves de troisième se sont pourtant lancés un défi : créer leur entreprise de tissus  écologiques. L’idée, c’est aussi de leur donner le goût d’entreprendre et de développer leur confiance en eux. C’est la mission de ce programme « Entreprendre pour apprendre », porté par l'Éducation Nationale.

Au collège Hubertine Auclert à Toulouse, qu’on ne s’y trompe pas, nous sommes bien dans une micro-entreprise. Avec ses services, sa gestion, son budget, sa production, son service informatique et sa directrice générale, Esther, 15 ans. Ne manque plus que le numéro de Siret. "Au sein de chaque heure de notre travail, je dois aller voir tout le monde pour voir ce qu'ils font dans leur service, aller donner de l'aide s'il y a besoin. On travaille dans la joie."

 

"Comprendre l'intérêt de bien trvaaill", "la vraie vie", "une manière différente d'apprendre"

Tous les élèves ont passé des entretiens d’embauche avec leur professeur et chacun est à son poste. Feryel, responsable de production qui estime que "ça m'a fait progresser sur le travail en groupe, sur la rpsie de responsabilités. J'aime bien m'occuper de tout dans le service".

L’entreprise a aussi ses parrains, à l'image de Patrick,  expert comptable à la retraite.

"On permet à des jeunes de comprendre pourquoi on a intérêt à bien travailler et ce que c'est que la vraie vie."

Ces mini-entreprises, ce sont des exercices grandeur nature qui donnent du sens aux élèves. Le professeur principal, Ludovic Carrié, justifie ce choix pédagogique par la transversalité des aptitudes auxquelles les adolescents font appel.

"On travaille les disciplines et les compétences d'une manière différente. Ce qui leur permet peut-être de prendre confiance en eux. Je pars du principe que, si les élèves se sentent bien, s'ils coopérent entre eux,  on vit sa scolarité de manière plus agréable et derrière, on est un peu plus en réussite."

L’an dernier, près de 1400 mini-entreprises ont été crées en France dans des établissements scolaires.

Esther, fière d'être nommée "directrice générale", ne ménage pas ses efforts.

 

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