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"Passer par l'école de vente Bernard Tapie m'a donné confiance en moi"

Qu'apprenait-on dans les écoles de vente Bernard Tapie ? Sylvie Fragano, cheffe d’une micro-entreprise dans l’immobilier, diplômée de l’école de vente Tapie de Béziers-Narbonne, était interviewée dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 4 octobre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Écoles de vente Bernard Tapie : "Nous avions Jacques Séguéla dans le jury !"

En pleine Tapiemania, l’entrepreneur Bernard Tapie surfe sur son succès et celui de son émission de télévision sur TF1, Ambitions. Il lance des écoles de commerce à Béziers puis à Marseille, en Auvergne, à Compiègne comme à Montreuil. Qu’est-ce que l’on y apprenait ? "J’avais 20 ans, c’était les débuts de l’école Bernard Tapie, c’était quelqu’un de charismatique, se souvient Sylvie Fragano, cheffe d’une micro-entreprise dans l’immobilier, diplômée de l’école de vente Tapie de Béziers-Narbonne. Ma mère avait vu une interview de Bernard Tapie : 'j’ai vu un gars, c’est certain que l’on va parler de lui. Il a tout pour réussir !'."

"Quand on a vu un article de presse parlant des écoles de vente Bernard Tapie, c’est tout naturellement qu’elle m’a poussé à y aller, explique Sylvie Fragano. C’était trois mois fous, on y apprenait du condensé. La sélection était très exigeante, nous avions Jacques Séguéla dans le jury ! Nous étions impressionnés et fiers de faire partie de cette école."

 

Écoles de vente Bernard Tapie : " Il nous a invité dans sa loge du Stade Vélodrome"

Qu’étudiait-on dans cette école ? "On étudiait le marketing, le merchandising, le training vidéo de vente. Pour des gens qui étaient néophytes, c’est énorme. Le premier entretien était extrêmement musclé : imaginez quand on est jeune et que l’on se retrouve face à Jacques Séguéla, au patron de Citroën. Il y avait de nombreuses personnes connues rattachées à cette école, on se sentait petit."

Bernard Tapie est-il passé dans l’école ? "Oui, je l’ai rencontré, même si je faisais partie de la deuxième session. Seule la première session a eu la chance de l’avoir dans le jury. Il était déjà omniprésent dans l’école, son aura était toujours là. À la fin du cursus, il nous a invité dans sa loge du Stade Vélodrome. C’était la grande époque de l’OM." Cette formation lui a-t-elle donné de ailes ? "Clairement, oui, c’est un excellent souvenir. Cela m’a galvanisé, donné confiance en moi. Sur le CV, les gens nous faisaient au moins venir par curiosité. Cela m’a ouvert beaucoup de portes."

 

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