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Panosyan-Bouvet: "les conditions économiques se durcissent sensiblement"

La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, affirme dimanche dans le JDD que "les conditions économiques se durcissent sensiblement", après l'annonce de plans sociaux chez Michelin et Auchan.

Ludovic MARIN - AFP/Archives

La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, affirme dimanche dans le JDD que "les conditions économiques se durcissent sensiblement", après l'annonce de plans sociaux chez Michelin et Auchan.

Elle fait état d'"une accélération du nombre de procédures collectives ouvertes par les entreprises en difficulté. Avec, de surcroît, des transformations structurelles dans l'automobile ou la grande distribution".

Selon la ministre, la question du coût du travail est donc "fondamentale".

"Sur le projet du gouvernement de revoir les allègements de cotisations, je le redis, je suis prête à une évolution du texte qui est en discussion, en particulier pour atténuer ses effets au niveau du Smic", affirme-t-elle.

Cet article-clé du budget de la sécurité nationale sociale pour 2025 prévoyant une refonte des cotisations patronales, censée rapporter 4 milliards d'euros, a été supprimé à l'Assemblée par les macronistes, la droite et le Rassemblement national.

Regrettant que les députés aient "empêché la tenue de ce débat", la ministre se redit prête à instaurer "une clause de revoyure l'année prochaine pour mesurer les impacts de cette mesure".

Sur la question du maintien des seniors dans l'emploi, actuellement en négociation par les partenaires sociaux, Mme Panosyan dit vouloir leur "plein-emploi". "Il y a plusieurs pistes explorées, comme l’idée d’un entretien à mi-carrière pour faire un bilan à 360 degrés sur la santé, les compétences, les aménagements de postes ou les perspectives de reconversion", souligne-t-elle.

Sur le sujet des arrêts maladie, posée par le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, Mme Panosyan déclare que "dans le secteur privé, les arrêts de travail coûtent 17 milliards d’euros à la Sécurité sociale en 2024, contre 8 milliards il y a dix ans".

"C’est la raison pour laquelle, après avoir pris des premières mesures dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, nous ouvrirons ce chapitre au premier trimestre de l'année prochaine avec les syndicats, le patronat et les fédérations professionnelles", indique-t-elle.

Elle promet de ne "rien éluder: prévention et santé au travail, dialogue de proximité mais aussi suivi de l’absentéisme, abus...".

AFP / Paris (AFP) / © 2024 AFP

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