Les manifestations ont réuni un peu moins de monde que l'an dernier, où les rassemblements avaient bénéficié de l'effet "Cash Investigation", mais il y avait tout de même plusieurs milliers de personnes à travers l'Hexagone et quelques centaines à Bordeaux, pour dire "Non" aux OGM.
Avec un slogan : "Les OGM, ni dans nos champs, ni dans nos assiettes".
Si la première génération d'OGM, le Monsato 810, a bien été interdite en France en juin 2014, d'autres techniques sont apparues depuis, comme la mutagénèse, pour des essais en plein champs. Là, on est dans le flou juridique. Une procédure est d'ailleurs en cours devant le Conseil d'État. En attendant, les faucheurs volontaires n'hésitent pas à reprendre de l'activité.
Surtout que la Commission européenne fixe des règles qui vont parfois contre l'avis du Parlement européen. Même problème pour les pesticides, qui sont largement utilisés dans notre modèle agricole. Ceux qui manifestaient samedi dernier y sont également très sensibles.