single.php

Les retraités de Dordogne dans la rue pour leur pouvoir d'achat

 Pourquoi les retraités descendent-ils de nouveau dans la rue ? Gérard Queval, co-responsable départemental de l’Union syndicale des retraités de la CGT, Périgueux, était l’invité de Patrick Roger le 1er octobre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10. 

Thumbnail
Les retraités redescendent dans la rue pour leur pouvoir d'achat. (Anne-Christine Poujoulat / AFP)

Retraités dans la rue : "Nous subissons une baisse régulière de nos pensions, de 1% par an"

Pourquoi les retraités descendent-ils de nouveau dans la rue ? "Pour la défense du pouvoir d’achat, explique Gérard Queval, co-responsable départemental de l’Union syndicale des retraités de la CGT, Périgueux. Depuis vingt ans, nous subissons une baisse régulière de nos pensions, de 1% par an, ce qui fait 20%. C’est pour cela que nous demandons une revalorisation de l’ensemble des retraites de 100 euros tout de suite."

"Par ailleurs, avec les augmentations de gaz et d’électricité, les retraités subissent une grosse perte de leur pouvoir d’achat, témoigne-t-il. On le sent immédiatement à la fin du mois. Nous sommes dans un des départements les plus pauvres de France. Je viens encore de discuter avec une personne qui part en retraite et qui va avoir 886 euros par mois, alors qu’elle a 186 trimestres de cotisation. On voit l’écart qu’il peut y avoir."

Retraités dans la rue : "L’espérance de vie vient de baisser de huit mois"

"À cela s’ajoute sur notre département la question sociale, ajoute le co-responsable départemental de l’Union syndicale de retraités de la CGT, Périgueux. Nous avons un déficit de médecin. Certaines personnes doivent faire 50 km par en trouver un, des personnes âgées qui prennent un taxi. Au bout d’un moment, les gens renoncent à se faire soigner car cela coûte trop cher de trouver un médecin."

On en revient donc aux causes ayant engendré le mot des Gilets Jaunes, entre désertification de certains services publics et baisse du pouvoir d’achat. "En 2020, le gouvernement avait annoncé supprimer 5.800 lits dans les hôpitaux, souligne Gérard Queval. Alors qu’en parallèle l’espérance de vie vient de baisser de huit mois, on a de quoi aussi se poser des questions sur l’état de santé de nos citoyens. "

 

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

 

L'info en continu
07H
23H
22H
21H
19H
18H
17H
16H
15H
14H
13H
Revenir
au direct

À Suivre
/