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Les "gilets jaunes" doivent-ils continuer leur mouvement ?

Par La Rédaction

Les "gilets jaunes" doivent-ils tenir ? Et pour quoi faire ? C'est le débat animé par Véronique Jacquier dans "Info vérité" sur Sud Radio le 22 novembre 2018. Avec pour invités :
- Patrick Liébus, président de la CAPEB (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) ;
- Pierre Villa, salarié d’une association d’insertion professionnelle à Montreuil, et membre des "gilets jaunes" ;
- Francis Palombi, président de Commerçants de France (confédération des indépendants) et référent LREM pour la Lozère ;
- Omar, membre des "gilets jaunes" d’Île-de-France.

Info Vérité est diffusée tous les jours à 7h10 et 9h15 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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Le gouvernement dit qu’il se montrera sévère au moindre dérapage tandis que la mobilisation montre des signes d’essoufflement. Alors, les "gilets jaunes" doivent il tenir et pour arriver à quoi ?

Un mouvement qui présente des faiblesses

"Ils ont le soutien des Français. 66% de sympathie pour les "gilets jaunes", selon le sondage Ifop Opinion/Fiducial pour Sud Radio, souligne Véronique Jacquier. C’est beaucoup ! À titre de comparaison, 53% des Français soutenaient les manifs contre la loi Travail et 40%, le mouvement des cheminots".

Moralité : une bonne partie de la France ne manifeste pas, ne se montre pas mais comprend la colère des "gilets jaunes". "Ce n’est pas bon pour le gouvernement. Il a perdu la bataille de l’opinion. Et ce n’est pas en se montrant désormais sévère qu’il va regagner des points. Il faut maintenant laisser aller la mobilisation jusqu’au bout du bout… du bout !" 

"On comprend le mécontentement, confirme Patrick Liébus, président de la CAPEB. On est concerné en tant que citoyens et responsables d’entreprise. Mais on entre dans une situation qui risque de bloquer l’activité des entreprises de proximité. Ceux qui ont besoin de se déplacer tous les jours, c‘est ça le problème".

Même si l'on ressent quelques petits signes d’ouverture, les "gilets jaunes" prennent des risques en continuant à se mobiliser. Car le mouvement présente des faiblesses. Ses porte-paroles, qui sont souvent des leaders malgré eux, assumeront-ils des situations qui dégénèrent ? Par ailleurs, si la mobilisation est forte en région, elle ne semble pas avoir de relais dans la France des métropoles. Alors, que se passera-t-il dans deux jours à Paris, d’autant plus qu’aucune autorisation n’a été déposée en préfecture et que l’on ne connaît toujours pas le parcours de la manifestation dans la capitale ?

"Là ou je suis, il y aura un rassemblement samedi, confirme Pierre Villa, salarié d’une association d’insertion professionnelle à Montreuil, et membre des "gilets jaunes". On va se rassembler et on ira manifester le plus massivement possible à Paris". Les "gilets jaunes" espèrent avoir le soutien de maires s’affichant en gilet jaune à la sortie de leur congrès à Paris. Le mouvement serait-il condamné aux coups d’éclat ?

 

Retrouvez "Info Vérité" du lundi au vendredi avec Véronique Jacquier à 7h10 et 9h15 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger. Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !

 

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