single.php

Les casseurs ont-ils discrédité le mouvement des Gilets Jaunes ?

Par La Rédaction

Les casseurs ont-ils discrédité le mouvement des Gilets jaunes ? C’est le débat du jour avec Véronique Jacquier sur Sud Radio le 26 novembre. Avec pour invités :
- Jeanne d’Hauteserre, maire LR du 8e arrondissement de Paris ;
- José Espinosa, cheminot retraité, coordinateur des Gilets Jaunes de Montreuil ;
- Benjamin Cauchy, membre des Gilets Jaunes toulousains, candidat déclaré pour faire partie des cinq porte-paroles officiels des Gilets Jaunes ;
- Arthur Vidal, conseiller national et porte-parole des Jeunes avec Macron ;
- André Gattolin, sénateur LREM des Hauts-de-Seine ;
- Omar D, chef d'entreprise dans le déménagement, membre des Gilets Jaunes franciliens ;
- Idir Ghanes, informaticien, membre des Gilets Jaunes franciliens.

 Info Vérité est diffusée tous les jours à 7h10 et 9h15 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Thumbnail

Ce lundi matin, les Gilets jaunes annoncent qu’ils vont se structurer pour avoir des revendications claires. Le mouvement n’est pas fini, mais n'a-t-il pas été discrédité par les scènes d'émeutes parisiennes de samedi ?

Pas de membres de l'ultra-droite dans les interpellés

"Paris n’est pas la France, rappelle Véronique Jacquier. Remettons les chiffres en perspective : 106.000 Gilets jaunes mobilisés dans tout le pays. 5.000 sur les Champs Elysées samedi à la mi journée. Et parmi ces 5.000 manifestants, une centaine de casseurs identifiés ultra droite, et une centaine de casseurs non identifiés donc pour beaucoup de l’ultra gauche." On pouvait d’ailleurs voir des drapeaux du Che Guevara sur les Champs-Élysées... Si la préfecture de Police de Paris savait que des casseurs allaient s’infiltrer, les Gilets jaunes le savaient aussi et le redoutaient. Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, a dit faire la différence entre les braves gens et les chemises brunes. Mais parmi les 103 personnes interpellées sur les Champs-Elysées "il n’y a pas de membres de l’ultra-droite. Ce sont des hommes venus de province sans antécédents judiciaires", souligne Véronique Jacquier.

Aurait-on vraiment pu boucler l'avenue ? Non, estime Jeanne d’Hauteserre, maire LR du 8e arrondissement de Paris. "Les images de guérilla urbaine ont fait le tour du monde. Mais pour pouvoir fermer les Champs-Élysées, il aurait fallu fermer tout le quartier, toutes les rues adjacentes. Chaque premier dimanche du mois, l’avenue est piétonne, mais nous ne fermons pas les rues adjacentes. Ce n‘était pas possible."

Les Gilets jaunes sur la crête

Pour autant, on a aussi vu des Gilets jaunes céder à la violence ce samedi, prendre des pavés et les lancer sur les policiers. "Il est illusoire de penser que des milliers de personnes désespérées qui viennent à Paris le fassent dans un grand calme. Il y a un effet d'entraînement, un climat de violence qui naît de la foule", estime Véronique Jacquier. Maintenant, le mouvement des Gilets jaunes se trouve sur une ligne de crête. Soit les Français ne veulent plus voir de telles images, soit ils estiment que les Gilets jaunes ont raison, et qu'avec l’annonce programmée d’un haut conseil sur le climat, Emmanuel Macron n’a toujours rien compris. "Je ne peux pas me satisfaire d’une situation pareille, confie José Espinosa, cheminot retraité, coordinateur des Gilets jaunes de Montreuil. La violence, c’est entièrement  étranger au mouvement. Oui, il y a eu quelques Gilets jaunes, il n'y a jamais de mouvement pur. Mais il ne faut pas oublier que, ce ce jour-là, il  y avait plus de 100.000 manifestants dans toute la France. Ce qui s’est passé sur les Champs-Élysées ne doit pas masquer le mouvement qui monte en profondeur dans le pays".

Retrouvez "Info Vérité" du lundi au vendredi avec Véronique Jacquier à 7h10 et 9h15 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger. Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !

L'info en continu
18H
17H
16H
14H
11H
10H
09H
05H
Revenir
au direct

À Suivre
/