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À la veille des résultats de Parcoursup, les lycéens entre stress et impatience

Par Benjamin Jeanjean

Reportage Sud Radio. Alors que 800 000 lycéens sauront ce mardi si leurs vœux d’orientation post-bac sont validés ou non dans le cadre de la nouvelle plate-forme Parcoursup, ces dernières heures sont une source d’angoisse pour nombre d’entre eux.

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Bientôt la fin du suspense pour les quelque 800 000 lycéens qui découvriront en fin d’après-midi ce mardi sur la plate-forme Parcoursup les résultats de leur orientation pour l’année prochaine. L’an dernier, les complications observées sur l’ancien site Internet Admission post-bac avaient engendrées des élèves sans formation ou parachutés dans des filières qu’ils ne désiraient pas. Mais la nouvelle donne de cette année ne rassure pas pour autant les lycéens, et ce même si le ministère de l’Enseignement supérieur a alloué 13 millions d’euros supplémentaires pour la création de 19 000 places dans les filières les plus demandées.

"J’ai peur que ça nous porte préjudice, étant donné qu’on est les premiers à tester cette plate-forme. Comme ils ne choisissent plus comme avant, j’appréhende les refus...", déclare Aminata, élève de terminale L, au micro de Sud Radio. Maxime, lui, redoute des retards et autres problèmes techniques. "Je préférerais avoir les résultats rapidement, comme ça je suis tout de suite calé devant le bac. Et si j’ai l’établissement que je veux, je serai beaucoup plus motivé pour le bac", assure-t-il. Kathleen, de son côté, a pris quelques précautions : "À côté, j’ai candidaté pour d’autres écoles, du coup ça me fait une option supplémentaire".

"J’ai fait des concours à côté pour assurer quelque chose"

Élève en terminale ES, Sarah s’est elle aussi montrée prévoyante. "Un peu anxieuse, sachant que mon bulletin n’a pas été extraordinaire… On sait que c’est un système différent par rapport à l’année dernière, on est les premiers à le tester donc on est tous un peu angoissés. J’ai fait des concours à côté pour assurer quelque chose l’année prochaine, donc dans tous les cas j’aurai quelque chose puisque j’ai été accepté dans certains concours", affirme-t-elle.

Nicolas, en terminale ES lui aussi, se sent, lui, un peu abandonné par ses professeurs. "On était bien informés au début de l’année, mais là on ne parle plus de Parcoursup depuis plus d’un mois. Ils ne nous demandent pas comment ça se passe, comment on se sent, si on est stressés, si on sait déjà ce qu’on voudra faire après les résultats… J’ai essayé de faire des choix réalistes, comme je sais que maintenant ça se joue à la sélection. J’ai donc mis des choix pour lesquels je suis à peu près sûr d’être accepté pour ne pas me retrouver sans rien après", reconnaît-il.

"On nous a promis un truc sympa avec Parcoursup, on va voir"

Enfin, Simon (terminale L) attend de voir et croise les doigts pour être pris en fac de droit. "Ce qui nous stresse, ce n’est pas tant les résultats, c’est le nouveau système. On attend, on est les cobayes… On se demande si ça va bien se passer, si on va avoir les résultats à temps parce qu’il y avait déjà eu du retard pour les inscriptions. Personnellement je me suis orienté vers des universités de droit. On est au courant que ce sont des filières en tension, les profs nous ont mis en garde, mais on nous a promis un truc sympa avec Parcoursup, du coup on va voir...", espère-t-il.

Propos recueillis par Martin Juret

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