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"La différence entre un masque artisanal et un de catégorie 1 est assez faible"

Les masques en tissu 'faits maison' sont interdits à l’école à compter du lundi 8 février. Bruno Bobkiewicz, proviseur de la cité scolaire Berlioz à Vincennes dans le Val-de-Marne, secrétaire national du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 8 février. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Que va-t-il se passer ce lundi matin, à l’entrée de l’école, pour les enfants qui porteront un masque en tissu 'fait maison' ? Les proviseurs et surveillants seront-ils là pour contrôler masques en tissu ou chirurgicaux ? Comment faire la différence entre les masques de catégorie 1 ou 'fait maison' ?

"Nous allons en mettre à disposition"

"Je pense que cela va être la principale difficulté, estime Bruno Bobkiewicz, proviseur de la cité scolaire Berlioz à Vincennes dans le Val-de-Marne, secrétaire national du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN). La différence entre un masque artisanal et un masque de catégorie 1 est assez faible. Cela va être assez difficile de faire la différence à la grille ce matin."

Quelle règle appliquer ? Faut-il renvoyer les élèves chez eux ? "On ne le faisait pas avec des élèves sans masque. On leur en tendait un. Nous allons appliquer la même règle. Nous avons un peu de stocks, nous allons en mettre à disposition. Mais beaucoup d’élève portaient déjà des masques en papier."

"Limiter les capacités d’accueil à la cantine"

À une semaine des vacances scolaires pour la zone parisienne, d’autres nouvelles règles sanitaires entrent également en vigueur cette semaine. "Il y a d’abord la question de l’aération toutes les heures et non toutes les deux heures", explique Bruno Bobkiewicz.

À cela s’ajoute la nouvelle règle des 2 mètres de distanciation dans les cantines, entre les groupes. "Cela va être extrêmement difficile à appliquer, estime ce proviseur. On arrive déjà à les faire déjeuner en diagonale. Mais c’est dans la mesure du possible. Il faudrait encore limiter les capacités d’accueil à la cantine."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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