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Journée mondiale du diabète : Sapeur-pompier, Magali ne peut plus aller sur le terrain

Policier, militaire, conducteur de train... Autant de métiers qui nécessitent d’assurer la sécurité d’autrui et qui sont aujourd’hui interdits aux diabétiques. En cette journée mondiale du diabète, les principaux intéressés dénoncent une discrimination envers une maladie qui est beaucoup mieux prise en charge qu’avant. Magali Fretay est sapeur-pompier, mais pas vraiment de la manière qu’elle l’aurait voulu. Elle livre son témoignage à Alexandre de Moussac.

Pendant 2 ans, Magali Fretay a caché son diabète à sa hiérarchie. Un jour, elle décide de rencontrer un médecin de sa caserne pour avouer son secret, puis le verdict tombe :
"30mn plus tard, j'étais toujours pompier mais tout ce qui était incendie je ne pouvais plus y aller"
Plus de 10 ans de terrain balayés, un rêve de jeune fille brisé, place à un « emploi fonctionnel » comme on dit, une situation que la sapeur-pompier a eu beaucoup de mal à digérer :
"Je suis passée par de la colère, une grosse déception..."
Aujourd’hui, Magali Fretay dénonce la discrimination envers les diabétiques, et parle d’une réglementation obsolète
"C'est des textes qui ont plus de 40 ans (...) On demande qu'ils soient dépoussiérés et mis au goût du jour"
En France, 1 diabétique sur 3 cacherait sa maladie à son employeur, même dans des métiers qui ne leur sont pas interdits.
C’est aujourd’hui la journée mondiale du diabète, une maladie chronique qui touche 3 millions de Français.
Cette année, la journée est placée sous le signe du travail. En effet, il existe un tas de métiers interdits aux diabétiques, comme policier, pompier, aviateur ou même contrôleur à la SNCF.
Conséquence d’une réglementation vieille d’un demi-siècle.
Une situation que dénonce Jean-François Thébaut, vice-président de la fédération française des diabétiques, qui milite pour du cas par cas, et non pas des refus systématique :
"Les risques n'existent quasiment plus (...) et les métiers de l'armée de la police ne sont plus les mêmes qu'il y a 50 ans. On comprend mal pourquoi certains métiers leur seraient interdits"
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