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"Il faut maintenir les écoles ouvertes, mais pas à n’importe quel prix"

Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole du syndicat d'écoles primaires Snuipp-FSU, était interviewée dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 2 novembre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Comment envisager cette nouvelle rentrée ? "C’est une rentrée très particulière pour les écoles et les établissements", estime Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole du syndicat d'écoles primaires Snuipp-FSU.

"Nous avions demandé de reporter la rentrée des élèves à mardi"

"Notre première pensée ira forcément à Samuel Paty, à sa famille, aux élèves et à tous ses collègues. La deuxième chose est la mise en place du protocole sanitaire. Vous avez des personnels qui reprennent le chemin de l’école très inquiets et très en colère. D’abord, sur l’hommage à Samuel Paty, nous avions vu durant ces 15 jours comment il pourrait se passer. On nous en a retiré une partie. La rentrée devait être à 10 heures, et le ministère est revenu dessus. Nous ne pourrons pas rendre un hommage digne."

"Nous avions demandé de reporter la rentrée des élèves à mardi, rappelle la porte-parole du syndicat d'écoles primaires Snuipp-FS, pour que ce soit une journée de préparation de cet hommage et du protocole sanitaire. Cela mettait tout le monde à l’abri. On ne nous a rien répondu, il n’y a pas eu de négociations possibles."

Éviter les contaminations à l'école

En primaire, le port du masque est désormais obligatoire pour les plus de six ans. "Forcément, il va y avoir des enfants qui vont l’enlever, des masques qui vont tomber, juge Guislaine David. Cela va être un apprentissage, les enfants vont s’adapter, ils le font plus facilement que les adultes. C’est une mesure barrière supplémentaire à faire respecter. Cela ne va pas être simple. Nous demandions un dédoublement des classes, car nous avons toujours le même nombre d’élèves dans les classes."

"Nous avions demandé à ce que le ministre applique son plan de juillet dernier, diminuer le nombre d’élèves et assurer la distanciation physique. Il faut maintenir les écoles ouvertes, mais pas à n’importe quel prix. Il faut éviter les contaminations dans les écoles. Nous craignons vraiment de fermer totalement dans trois semaines, car nous n’aurions pas réussi à ne pas faire circuler le virus dans les écoles."

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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