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Gilets Jaunes : "ils peuvent nous déloger, on ira ailleurs !"

Par La Rédaction

Il faut savoir arrêter une grève... C'est le message du gouvernement depuis ce week-end à l'attention des Gilets Jaunes encore mobilisés. Pourtant sur le terrain, certains irréductibles ne lâchent pas. Ils étaient 66.000 dans tout le pays samedi 15 décembre, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Dans les Yvelines, à Limay, des Gilets Jaunes sont installés dans un campement, qu'ils ne comptent pas abandonner. Cyprien Pézeril de Sud Radio était à leurs côtés.

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"Ils peuvent nous déloger, on ira ailleurs !"

Une centaine d'irréductibles se relaient 24h sur 24 sur ce rond-point et ils sont bien installés. "Il y a des palettes au sol pour ne pas avoir les pieds dans la boue, des couchages pour qu'on puisse tenir la position, un buffet pour qu'on puisse se nourrir" explique un Gilet Jaune, en train d'entretenir le feu. Ce fonctionnaire payé au Smic est là depuis le premier jour, qu'importent les injonctions de quitter les lieux. "On restera là, à Noël et le jour de l'An s'il le faut ! Après le jour de l'An, s'il faut être là et continuer le combat, j'espère que tous les Gilets Jaunes pensent comme moi, qu'il faut continuer le combat".

Ici, c'est une communauté qui s'est créée, du lien social et des grandes amitiés qui se sont nouées. Céline travaille à l'usine pour 1.300 euros par moi et elle n'a pas prévu de rentrer chez elle, même forcée : "Ils peuvent nous déloger, on ira ailleurs ! La France est très grande, il y a beaucoup de ronds-points ! Ils peuvent venir, on les attend !"

"On ne veut pas une révolution avec des têtes sur des piquets !"

Les Gilets Jaunes ne cessent de le dire, ils veulent que leurs revendications soient entendues. Ça passe notamment par la mise en place de référendum d'initiative citoyenne. C'est ce que réclame Sabine : "On ne veut pas une révolution avec des têtes sur des piquets ! On veut simplement être écoutés et qu'on puisse trouver des négociations, mais qu'on ne soit pas sur deux camps complètement fermés".

Sabine et ses compagnons d'infortune continuent leurs actions, ils filtrent toute la matinée l'accès au port de transport fluvial voisin.

 

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