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Gérard Bertrand : "La biodynamie, c’est l’homéopathie des plantes pour les plantes"

Qu'est-ce que la biodynamie ? Gérard Bertrand, vigneron en biodynamie, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 1er octobre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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Les Vignerons coopérateurs dans la tourmente. (© AFP)

Gérard Bertrand : "La biodynamie va plus loin que le bio"

Gérard Bertrand a pris conscience de l’importance de la biodynamie. il y a quelques années, le viticulteur a progressivement passé son vignoble en biodynamie. "J’ai pris conscience de cela en 2002, explique-t-il. Nous avons petit à petit transformé tous nos vignobles, c’est-à-dire 850 hectares en biodynamie. Cela fait de nous le leader mondial."

"La biodynamie, c’est simple, on va plus loin que le bio, explique ce vigneron. On stoppe l’utilisation de tout produit chimique, on utilise le calendrier lunaire et des préparations pour régénérer la plante. En quelques mots, c’est l’homéopathie des plantes pour les plantes. On utilise toutes les plantes que l’on peut retrouver, différentes préparations que l’on dynamise avec de l’eau, que l’on pulvérise sur la vigne tout au long des saisons."

 

Gérard Bertrand : "C’est un nouveau cycle vertueux que l’on a instauré dans nos vignobles"

"J’ai démarré sur deux hectares pour voir si cela marchait, explique Gérard Bertrand, vigneron en biodynamie. À la fois les vignes sont en meilleure santé et les vins sont meilleurs. C’est un nouveau cycle vertueux que l’on a instauré dans nos vignobles." Si l’on va vers le bio, a-t-on du mal à tenir des rendements et dégager un revenu suffisant ? "Il y a toujours des contraintes dans les différents modèles de l’agriculture. Pour moi, la viticulture doit être exemplaire par rapport à l’agriculture et c’est elle qui doit mener au changement."

"On n’est pas obligé de boire du vin pour vivre, on est obligé de manger, rappelle Gérard Bertrand. En expérimentant, nous avons vu que les rendements baissaient les trois premières années. Ensuite, on a eu les mêmes rendements que des vignes conventionnelles. Il faut que les gens viennent voir ce que l’on fait. En région Occitanie, dans le Languedoc, plus de 10% des vignobles sont convertis au bio. Je pense que ce n’est plus une option dans la viticulture. Dans dix ans, tout le monde sera bio."

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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