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Ex-malades du Covid-19 : "Les séquelles de la maladie ne sont pas plus faciles à vivre"

Vivien Bossut, membre du collectif "Les malades du Covid-19 au long cours", était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 8 juin. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Des malades du Covid-19 présentant encore des symptômes réclament un "véritable programme sanitaire".

 

Des symptômes depuis deux à trois mois

Pourquoi avoir lancé ce collectif, qui rassemble pour l’instant un millier de personnes ? "Parce que ces malades avec des symptômes qui resurgissent en permanence sont démunis et perdus", explique Vivien Bossut, 31 ans, membre du collectif Les malades du Covid-19 au long cours. "Moi, cela fait maintenant 85 jours que j’ai des symptômes qui s’en vont et qui viennent".

Quid de la possibilité d’une durée très longue de cette maladie ? "On commence à avoir des témoignages des personnes ayant toujours des symptômes depuis deux ou trois mois. Mais on leur dit encore trop souvent 'ce n’est pas possible, ce n’est pas la Covid. Il n’y a rien à faire, prenez du Doliprane ou prenez un Xanax'. C’est cela que l’on doit arriver à combattre. On ne parle pas simplement d’un petit mal de tête de temps en temps. On parle de personnes qui ont du mal à se lever, à se mouvoir plus de 100 mètres, de douleurs au niveau des muscles, qu’il faut suivre".

Se battre pour passer des examens

Le virus est-il encore en lui ? "Il semblerait que ce soient les conséquences de la Covid, précise Vivien Bossut. Les séquelles de la maladie ne sont pas plus faciles à vivre que le virus lui même. Les spécialistes ne sont pas tous sûrs de cela. On ne peut pas non plus se baser uniquement sur le résultat du test. S’il n’est pas fait au bon moment, comme la sérologie, il ne sortira pas positif. On n’est pas non plus sûr que les malades développent des anticorps. On parle de dizaines de milliers de personnes, souligne cet ex-malade du Covid-19. Et si les tests sont négatifs, elles sont encore moins prises en charge. Elles souffrent des mêmes symptômes, mais sont complètement démunies. On leur dit 'ce n’est pas cela, rentrez chez vous'".

A-t-il passé un scanner et une IRM pour voir où se trouve le virus ? "Oui ; là aussi, il y a un vrai manque d’informations ou de transmission de ces informations. Il y a des endroits où il commence à y avoir des protocoles sur ce qu’il faut faire ou vérifier, et d’autres où c’est moins le cas. Moi, j’ai du me battre pour réussir à faire des scanners, vérifier les bilans sanguins. C’est toute une série d’examens où, pour le moment, il faut que nous poussions pour les faire".

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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