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Démissions en série dans les blocs opératoires : "Ils quittent l’hôpital, et pas qu’à Toulouse"

Grégory Chakir, Infirmier spécialisé en bloc opératoire en région Occitanie, porte-parole du collectif Inter Blocs pour la défense de l’hôpital public, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 26 janvier. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Plusieurs blocs opératoires de l'hôpital de Toulouse sont en grève contre le manque de moyens.

 

"Une revalorisation des grilles salariales"

Pourquoi cette grève ? "Elle coïncide avec une fuite massive des personnels des blocs opératoires, notamment les infirmiers qui y exercent, explique Grégory Chakir, Infirmier spécialisé en bloc opératoire en région Occitanie, porte-parole du collectif Inter Blocs pour la défense de l’hôpital public. Depuis maintenant plusieurs mois, un ras-le-bol s’est installé."

Demandent-ils des primes ? "On demande surtout une revalorisation des grilles salariales, les primes n’étant pas prises en compte pour les retraites, des embauches pour compenser les départs et une vraie reconnaissance de la spécificité des aptitudes des infirmiers des blocs opératoires, diplômés d’État. Rien n’est fait par le gouvernement pour valoriser ses spécialités."

"Avec la crise sanitaire, cela s’est amplifié"

Où vont-ils ? "Ils quittent l’hôpital et pas qu’à Toulouse, c’est dans toute la France. Des blocs ferment, des opérations sont reportées. Ils vont en clinique où ils peuvent négocier leur salaire, plus attractif, ou alors ils font des reconversions professionnelles. Ce n’est pas spécifiquement lié au Covid, on le dénonçait bien avant. Avec la crise sanitaire, cela s’est amplifié."

"On fait toujours plus avec moins de moyens, estime le porte-parole du collectif Inter Blocs. Rien n’est fait pour les fidéliser, les gens rendent leurs tabliers. On a des discussions au niveau local avec les directions, avec beaucoup de promesses et rien de concret. Au niveau du gouvernement, on a vu avec le Ségur que les choses tardent à se mettre en place. Mais nous voulons une réelle revalorisation de nos salaires et être reconnus pour nos compétences."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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