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De plus en plus de jeunes Algériens attirés par la France

De l’autre côté de la Méditerranée, de nombreux jeunes Algériens rêvent toujours aujourd’hui de rejoindre la France pour y faire leurs études. Et se donnent les moyens d’y croire.

Un exemple significatif s'est déroulé la semaine dernière rue Hassani en plein centre d'Alger. Des milliers de jeunes venus de tout le pays ont fait la queue devant l'Institut français avec un seul objectif : passer le test de connaissance du français. C'est un atout pour leur CV et un sésame indispensable pour prétendre poursuivre des études en France. Au total, 4000 jeunes ont passé le test la semaine dernière, un attrait pour le français et la France qui énerve considérablement les autorités locales...

Le patron du principal parti du pays, l’octogénaire Djamel Ould Abbès, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, traitant ces jeunes séduits par la France de "harkis". Dans sa bouche, ça veut simplement dire "traîtres". De quoi réveiller de vieux et douloureux souvenirs…

Pourquoi ces jeunes Algériens veulent-ils absolument étudier en France ? Beaucoup d'entre eux l'affirment : il n'y a pas d'avenir en Algérie. Voilà, tout est dit. 30% de chômage chez les jeunes. Résultat, 21 000 sont venus étudiés en France en 2016 et 32 000 lors de cette rentrée 2017, le troisième plus gros contingent étranger dans nos universités et grandes écoles après les Marocains et les Chinois.

Bref, les pauvres partent en barque en rêvant d'un avenir meilleur, et les instruits partent avec un visa. Jusqu'à quand l'Algérie va-t-elle se vider de ses enfants, talentueux ou non ? Jusqu'à quand la France pourra-t-elle les accueillir ? Ce sont des questions qui restent bien entendu sans réponse pour l’instant.

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